Projets n Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement a annoncé, hier soir, la création prochainement de nouvelles entreprises publiques dans des secteurs comme la sidérurgie et l'automobile. «Il n'est plus question désormais de dissoudre les sociétés publiques, mais au contraire les pouvoirs publics pensent à en créer de nouvelles dans des secteurs où l'Algérie accuse un retard comme la sidérurgie et l'automobile», a expliqué Mohamed Benmeradi, lors d'une émission de la télévision nationale. A une question sur la relance des entreprises publiques existantes, M. Benmeradi a expliqué que l'Etat poursuivrait ses efforts pour les développer notamment par la création de nouvelles opportunités d'investissement. «L'encouragement de l'investissement dans les entreprises publiques, dont 50% du potentiel sont inexploités, va contribuer à doubler la production nationale», a-t-il estimé. Interrogé sur les motivations de la politique de dissolution de certaines entreprises publiques appliquée durant les années 1990, le ministre a expliqué qu' «elle a été décidée dans une conjoncture particulière où l'Etat n'avait pas les moyens d'entretenir ces sociétés et il fallait les fermer». Concernant le secteur privé, M. Benmeradi a indiqué que les différents programmes de mise à niveau, dont celui en cours (plus de 386 milliards de dinars), ont permis de développer la compétitivité d'un nombre d'entreprises privées comme celles activant dans les industries agroalimentaires. «Ces entreprises privées parviendront dans deux ou trois ans à exporter leurs produits», a-t-il estimé. Par ailleurs, le ministre a affirmé que l'Etat continuerait à encourager les investissements qui ont atteint un niveau «très considérable» au cours du premier semestre de l'année. «Nous continuerons sur la base des orientations du Président Abdelaziz Bouteflika, à encourager et à développer le niveau de l'investissement qui, selon le dernier bilan des services du Premier ministre, a dépassé les 2 000 milliards de dinars, ce qui est un niveau considérable», a-t-il ajouté. Sur les 2 100 milliards de dinars (près de 29 milliards de dollars) d'investissements enregistrés au premier semestre 2011, environ 25% sont des investissements étrangers, dont 80% dans les secteurs hors hydrocarbures, a précisé le ministre, relevant le retour des investissements étrangers en Algérie après une absence durant les années 2009 et 2010. Selon lui, les orientations données par le président de la République lors de l'audition consacrée, hier, mardi, au secteur de l'industrie «sont claires et portent sur la continuité de l'encouragement de l'investissement et le développement des industries hors hydrocarbures». «Les efforts pour le développement de l'industrie nationale et l'encouragement de l'investissement se font selon une feuille de route claire et précise», a-t-il soutenu.