Arrivés à Sidi Fredj vers 22h30, le complexe était plein de citoyens et d'estivants dont beaucoup d'enfants et de femmes. Il compte, selon Tarek Attallah, commandant du groupement territorial de Zéralda, trois postes de surveillance de proximité qui assurent lors de sorties nocturnes ou de jour la sécurité des citoyens et des visiteurs et s'occupent de leurs préoccupations. Au niveau du Casif qui attire d'habitude, un important flux, aucune soirée n'a été tenue ce soir-là, sauf le disc-jockey qui attirait les familles qui s'installaient sur le gazon pour écouter la musique en plein air. Cependant, un dispositif léger s'y trouvait, «mais lors des soirées artistiques, ce dispositif peut aller à près de 500 éléments en plus du renfort», nous a déclaré le commandant Tarek. Au niveau du port de plaisance, les cris et les rires des enfants s'imposaient en face des jeux et le toboggan spécialement ouvert. Tranquilles, les familles s'installaient pour prendre des glaces au port ou faisaient le tour du complexe en toute quiétude. «Notre but est de sécuriser les familles et leur permettre de passer des soirées ramadanesques en toute quiétude y compris lors des soirées artistiques pour les rassurer et dissuader en parallèle les gens qui veulent nuire à la tranquillité publique», nous a déclaré le lieutenant-colonel Kerroud. Une vieille dame d'Alger-centre accompagnée de son fils aîné et de ses petits-enfants, en promenade au port de Sidi-Fredj, nous a affirmé être plus à l'aise lorsque les lieux sont sécurisés. Toutefois, elle propose que les patrouilles de gendarmerie ou de police soient en civil. Et des familles que nous avons rencontrées sur place nous ont confié que depuis qu'elles ont constaté la présence massive des éléments de la gendarmerie et ce, à plusieurs endroits, elles sortent plus avec leurs enfants le soir...