Des quartiers entiers de la ville de Blida sont dans l'obscurité depuis l'attribution de l'éclairage public à une Epic, entreprise autonome qui a recruté de nouveaux employés et dispose de moyens autres que ceux dont disposait l'apc. Depuis la création de ces entreprises spécialisées, seule celle chargée du nettoyage des rues tire son épingle du jeu, suscitant la satisfactions de tous les citoyens. L'aspect extérieur de tous les quartiers respire la propreté et des «vigiles» sont partout, portant des gilets fluorescents et chassant le moindre papier tombé ou jeté par inadvertance. Avec la rentrée scolaire qui arrive, il faut espérer que les écoles attireront l'attention des enfants sur la nécessité de maintenir la propreté de la ville qui était arrivée, dans un passé récent, jusqu'à détenir le triste record de la ville la plus sale du pays. Reste l'éclairage public qui devrait revoir sa copie puisque des quartiers comme Bab Rahba, les Bananiers, la cité Mokeddem, la rue commerciale des frères Chouiet et autres quartiers sensibles demeurent sombres et, par ricochet, dangereux pour nombre d'entre eux. On parle d'une méconnaissance du réseau, de lampes de piètre qualité et autres raisons loin de justifier l'état des choses. Que dire encore lorsque des lampes demeurent allumées H24, certaines au Bd Boudiaf, très animé ? Etant à ses premiers mois d'existence, l'entreprise chargée de la réalisation, de la réhabilitation et de l'entretien du réseau d'éclairage public en zone urbaine –ECRREREP – devrait atteindre sa vitesse de croisière et devenir performante avec la rentrée sociale, au même titre que celle chargée de la promotion des arts et des activités culturelles qui n'a point activé jusqu'ici, malgré la «chance» offerte avec le mois de ramadan, période propice pour lancer toutes sortes de programmes culturels.