Résumé de la 13e partie n Kahina est cette fois-ci réconfortée par son oncle : il a fini par accepter, alors qu'il s'opposait à ce qu'elle continue ses études. L'oncle parti, la jeune fille ne manque pas de laisser exploser son enthousiasme. — J'ai réussi à faire fléchir mon oncle ! — Tu es contente ? dit Nadia. — Et comment ! dit la jeune fille. De toute façon, je n'avais pas besoin de son autorisation mais je ne voulais pas non plus me le mettre à dos ! — Tu as raison ! Nous avons trop besoin de lui... Si ton frère Fouad est exclu, il a promis de lui payer un stage de formation, puis, à sa sortie de le recruter, dit sa mère ! — C'est formidable ! — A toi aussi, il a fait une promesse. — Oui, je travaillerai pour lui s'il m'offre un salaire intéressant ! — Il te l'offrira... Nadia hésite, elle veut dire quelque chose. — Kahina... — Oui ? dit la jeune fille. — Tu sais ton oncle... Elle s'arrête. — Oui, mon oncle ? Mais la jeune femme n'arrive pas à parler. — Non, ce n'est rien... — Tu voulais me dire quelque chose ? — Oui, mais plus tard, ça peut attendre... La jeune fille est surprise par ce comportement, mais Nadia a déjà changé de sujet. — Tu parles de continuer tes études, mais en fait tu n'as pas encore passé le concours de magistère... — Je l'aurai, dit la jeune fille. Nadia a un sourire ironique. — Et d'où te vient cette certitude ? — C'est parce que je veux vraiment décrocher ce concours, je travaillerai tout l'été, je ne dormirai pas, mais je l'aurai ! — Quelle belle assurance ! Kahina sourit. — C'est toi qui me dis sans cesse que quand on veut faire quelque chose, on y parvient toujours ! — C'est vrai, dit Nadia. — Alors, je veux réussir à ce concours ! — Que Dieu t'entende ma fille, je ne cesserai de le prier pour qu'il exauce ton vœu, puisque ton vœu le plus cher est de continuer tes études. Une ombre de tristesse passe dans son regard et perce dans sa voix, mais Kahina ne s'en aperçoit pas. — Voilà ton père qui arrive ! A suivre K. Yerbi