Résumé de la 11e partie n Kahina est rassurée par sa mère qui lui dit qu'elle peut continuer ses études, s'inscrire à un magistère. Elle pourra aussi, si l'occasion se présente, se marier. La jeune fille est enchantée : sa mère lui facilite vraiment la tâche. Elle peut enfin dire à Fouad qu'il peut envoyer ses parents... Bien entendu, il s'agira juste de promesse : même si Fouad lui a donné toutes les garanties, elle ne se mariera pas tant qu'elle n'aura pas soutenu son magistère ! C'est donc le cœur léger, qu'elle appelle Fouad. Le jeune homme est agréablement surpris de l'entendre. — Alors, demande-t-il, tu me donnes le feu vert ? — Je t'appelle juste pour te dire que mes parents consentent à ce que je me marie ! — Tu leur as dit ? — Non, mais ma mère m'a dit que je peux continuer mes études et, si le destin se présente, répondre à son appel ! — Le destin ? Elle rit. — Une façon de dire le mari ! Fouad, lui, est plutôt déçu. — Tu n'as pas parlé de moi ! — Non, dit-elle. — La partie n'est donc pas encore gagnée ! — Pourquoi dis-tu cela ? Jusqu'ici, je disais à mes parents que je ne voulais pas me marier pour pouvoir continuer mes études... Je ne voyais pas comment faire, au cas où tu viendrais demander ma main... Ma mère me tire d'embarras en me disant que je peux concilier les deux ! Fouad reprend espoir. — Alors, mes parents peuvent venir ? — Pas tout de suite, dit-elle. Nouvelle déception. — Je ne comprends pas ! — Il faut que je prépare le terrain, dit la jeune fille. — Commence déjà par parler de moi à ta mère ! — Oui, dit-elle, je le ferai ! — Une fois qu'elle aura donné son accord, je pense que tu obtiendras facilement celui de ton père ! — Oui, dit Kahina. Il restera mon oncle. — Ah, oui, ton oncle, le milliardaire. — Tu l'as dit, le milliardaire... Maintenant que j'y pense, mon oncle pourra nous aider à trouver un logement ici, je n'aurais pas besoin de m'exiler ! — Je ne demande pas mieux, dit Fouad... Mais presse-toi d'arranger les choses... Ma mère parle de me marier. (Il rit) elle m'a déjà présenté deux filles... Mais ne t'inquiète pas, j'ai refusé en disant qu'elles étaient trop laides ! A suivre K. Yerbi