Résumé de la 83e partie n Le roi a eu connaissance de l'existence de Aïcha, il appelle le père et lui pose une énigme. Il menace, si elle n'y répond pas correctement, de le mettre à mort.. Arrivé chez lui, le père s'affaisse sur une natte. — Je suis perdu ! dit-il Sa femme et ses filles l'entourent. — Qu'y a-t-il ? Que s'est-il passé ? — Le roi veut ma mort ! On sait que le roi a demandé au père de lui livrer du bois et on s'était réjoui de cette commande qui pouvait apporter de l'argent à la famille mais de là à vouloir la vie du malheureux... — Tu as fait quelque chose qui a déplu au roi ? demande sa femme — Non, non, je lui ai livré le meilleur bois que j'aie pu trouver ! — C'est à cause de nous ? demande l'aînée des filles ? — Non, non, dit le père — Les garçons ont-ils commis quelque délit ? — Pas du tout ! Comme il regarde Aïcha, celle-ci avance et demande : — C'est peut-être à cause de moi, père ? Le père hésite, puis dit. — Oui... La jeune fille éclate en larmes. — Qu'ai-je fait pour que le roi veuille te mettre à mort... — Hélas, ma fille, ce roi est un être fantasque... il a appris que tu étais une fille très intelligente et il veut te mettre à l'épreuve... Il m'a posé une énigme et il veut que dans deux jours, au plus tard, tu en trouves la réponse, autrement il me coupera la tête ! Et le père se met à se lamenter de nouveau. Les filles voient dans ce drame une occasion d'accabler leur sœur : —Tu vois, dit l'aînée, si tu n'avais pas proposé une réponse à l'énigme que le roi a posée, notre père ne courrait pas, aujourd'hui, un danger. — Tu te crois plus intelligente que tout le monde, dit la seconde, tu crois tout connaître, tout savoir ! Tu passes ton temps à résoudre les problèmes des gens et à leur donner des conseils ! — Tu n'es qu'une orgueilleuse et une vaniteuse ! conclut la troisième, père et mère devraient te chasser de la maison ! Le père, malgré la peur, prend la défense de sa cadette. — Laissez-la tranquille, ce qui arrive n'est pas sa faute ! — Oui, dit la mère, ce n'est pas sa faute ! Les filles s'emportent. — Quoi, elle apporte le malheur et vous continuez à la défendre ? — Ce n'est pas la faute de Aïcha si le roi est si cruel ! — Alors, disent les trois filles en chœur, demandez-lui de vous sortir d'affaire ! Aïcha qui n'a rien dit pour le moment, s'approche de son père et lui demande doucement. — Père, dis-moi quelle est l'énigme que le roi t'a posée cette fois ? A suivre K. Noubi