Résumé de la 82e partie n Le pauvre père réussit, grâce à Aïcha sa fille cadette, à trouver la solution de l'énigme du roi. Il empoche sa bourse. Mais le roi a compris que le pauvre homme n'est pas aussi intelligent qu'il paraît pour trouver la réponse à son énigme. Alors, il le fait suivre par ses gardes qui enquêtent sur lui et qui découvrent l'existence de sa fille, réputée pour son intelligence. Un jour, sous prétexte de se faire livrer du bois, il fait venir, à la cour, le père et ses deux fils. — C'est toi qui as trouvé la solution à mon énigme ? — Oui, majesté ! Je te suis très reconnaissant… Le roi sourit. — Tu as mérité ta bourse ! — C'était un honneur pour moi… Mais le roi ne l'a pas appelé pour parler de la bourse. — Dis-moi, c'est toi seul qui as trouvé la réponse à l'énigme ? Le père hésite. Le roi ajoute. — Peut-être que tu t'es fait aider… Le père baisse les yeux. — Oui, majesté… — Tu es bien le père de la jeune Aïcha ? continue le roi. Celui-ci est effrayé d'entendre prononcer le prénom de sa fille. — Oui, Votre Majesté. — On m'a dit que c'est une très jolie fille ! — Elle est votre servante, majesté ! — On dit aussi que ta fille est très intelligente ! Le père, effrayé, baisse la tête. — Votre majesté, ce n'est qu'une pauvre fille... — Mais une fille très intelligente ! Comme le malheureux ne répond pas, le roi s'exclame, en colère : — Me cacherais-tu les talents de ta fille ? — Non majesté, non ! dit le malheureux — Alors, écoute-moi bien, je veux mettre à l'épreuve la sagacité de ta fille, aussi je vais lui poser une énigme que tu vas lui soumettre. Dis-lui que j'ai un animal qui le matin marche à quatre pattes, la journée à deux et, au crépuscule à trois. Demande-lui de réfléchir et, dans deux jours, apporte-moi la réponse. Si ta fille répond correctement, je la récompenserai, mais si elle échoue, je te ferai couper la tête ! Le roi le renvoie. Sur le chemin du retour, le père se désole. — Le roi veut ma mort ! Comment Aïcha saura-t-elle trouver le nom de cet animal étrange qui marche tantôt sur quatre pattes, tantôt sur deux et tantôt sur trois ? Ses fils tentent de le rassurer. — Aïcha est très intelligente, père, elle saura trouver la réponse à cette énigme. — Et si elle ne la trouve pas, demande le père ? Les deux garçons ne répondent pas, poussant devant eux leur âne. Le père, lui, sait ce qui se passera. Il porte la main au cou et frémit. A suivre K. Noubi