Résumé de la 18e partie n Kahina est décidée à résister à sa famille qui veut lui faire épouser son cousin... Du coup, elle renonce à son immense fortune ! Le lendemain, sa mère, qui l'a laissée réfléchir toute la nuit, revient à la charge. — Alors, tu n'es plus énervée ? Je peux te parler ? La jeune fille hausse les épaules. — Je vois que tu t'entêtes toujours... dit Nadia. — Que veux-tu que je te dise ? — Je veux que tu me dises que tu acceptes la proposition de ton oncle et je serai la femme la plus heureuse du monde ! — Tu veux que j'épouse mon cousin contre mon gré. — Contre ton gré, non... — Alors, si ce n'est pas contre mon gré, je te le dis franchement : je ne veux pas épouser Toufik ! Nadia s'écrie : — Mais que lui reproches-tu à ce pauvre garçon qui t'aime ? Sa laideur ? J'en connais de bien plus laid ! — Je ne parle pas de son physique ! — Qu'est-ce que tu lui reproches, alors ? — Je ne l'aime pas, maman, je ne veux pas épouser un homme pour qui je n'ai aucun sentiment ! Nadia a un rire sarcastique : — Tu ne l'aimes pas ? Tu te crois dans un feuilleton télévisé ou dans un roman ? Tu dois aimer un homme pour l'épouser ? — Oui ! — J'aimais ton père quand je l'ai épousé, moi ? — Les temps ont changé maman ! — Il n'y a pas une vingtaine d'années entre toi et moi... Mon père ne m'a même pas consulté quand Slimane a demandé ma main ! — C'était une autre époque maman ! — C'est plutôt une autre génération ! — Prends-le comme ça, si tu veux, mais je ne pense pas comme toi ! Nadia s'emporte. — Ton père n'aurait pas dû te laisser faire des études supérieures, ça donne de mauvaises idées ! Kahina secoue la tête. — Tu te trompes maman, les études, l'instruction libèrent la femme ! — Et la pousse à se révolter contre ses parents ! — Non, non ! — Alors pourquoi n'obéis-tu pas à tes parents ? — Je ne veux pas épouser Toufik ! — Il faudra que tu expliques ta décision à ton père et surtout à ton oncle. Lui, il considère qu'on n'a même pas besoin de te consulter tant la chose va de soi ! Le mariage entre cousins germains, n'est-il pas la meilleure chose au monde ? A suivre K. Yerbi