Résumé de la 13e partie n La famille est contente que les fiançailles se soient bien déroulées ; Kenza, elle, est plutôt amère. Quelques jours après, Boualem appelle Slimane pour lui dire qu'il a loué une villa au bord de la mer et qu'il voudrait y emmener toute la famille. — Nous y passerons les vacances ensemble et Kenza et Samir pourraient faire plus ample connaissance ! Slimane fait part de la proposition à sa famille. — Chic, s'exclame Fouad, des vacances au bord de la mer ! — Je marche, dit la petite Nadjiba. — Je n'y vois pas d'inconvénient, dit Nadia. — Moi, je ne pourrai pas, dit Slimane, je travaille. — Moi aussi, dit Kenza. Les regards se tournent vers elle. — Quoi, dit sa mère, tu travailles ? — Oui, dit-elle, tu oublies que dans un mois et demi, je passe le concours de magistère ? — Tu emporteras tes livres et tes cahiers ! — Non, c'est chez moi que j'aime travailler ! — Mais tu ne comprends pas que c'est pour te mettre en contact avec ton fiancé que ton oncle nous paye ces vacances ? — Eh bien, il faut lui dire que je ne peux pas ! Slimane fait un effort pour ne pas s'emporter. — Ecoute, ma fille, je ne veux pas avoir de problème... — Et qui veut te créer des problèmes ? — Toi, dit Fouad, sans hésiter. La jeune fille foudroie son frère du regard : — Toi, tu veux te payer des vacances sur mon dos ! Fouad veut répondre, son père l'arrête : — N'envenime pas la situation... Kenza est une bonne fille, elle m'a toujours obéi... La jeune fille éclate. — Justement, je t'ai toujours obéi : tu me forces à épouser ton neveu, je le fais, tu me forces à me fiancer, je le fais aussi, et maintenant tu veux me forcer à aller à cette villa... — Ton oncle... — Mon oncle, mon oncle ! nous ne sommes pas ses choses, à mon oncle ! Jusqu'à quand vas-tu faire tout ce qu'il te dit ? Ce n'est pas parce qu'il est riche qu'il va régler, à sa guise, notre vie ! Je ne veux pas aller en vacances avec sa famille ! Un point c'est tout ! Slimane recule. — Bon, bon, tu n'iras pas... je lui dirai que tu travailles ton concours... — On peut y envoyer les enfants, dit Nadia. — Toi aussi, dit Boualem. — Non, dit Nadia, je ne peux pas... (à suivre...)