Résumé de la 15e partie - Cette fois-ci, l'ogresse capture Mqidech et l'enferme dans la soupente de sa maison. sur les conseils du facétieux garçon, elle l'engraisse. Le matin, en allant chasser, l'ogresse confie Mqidech à sa fille Aïcha. — Nourris-le bien, qu'il grossisse vite et qu'on le mange ! La fille le gave de crêpes, de miel, de galettes de froment et de figues sèches. — Mange, mange, tu dois grossir. Quand l'ogresse revient, elle interroge Mqidech. — Dis-moi, as-tu pris du poids ? — Hélas, non, dit le jeune garçon, je suis toujours maigre comme un clou ! — Sors que je te vois ! Elle lui ouvre la porte de la soupente. Mais comme elle voit très mal et que la soupente est dans l'obscurité, l'ogresse n'y voit rien. — Je ne vois rien ! — Ce n'est pas ma faute si tu as la vue faible ! Aïcha, la borgne, non plus ne peut rien dire. — Prends ma main, tu verras si j'ai grossi ou pas ! L'ogresse acquiesce. — Tu as raison, montre-moi ta main ! Mais au lieu de montrer sa main, Mqidech lui montre la queue d'une louche. L'ogresse la tâte et s'exclame. — En effet, tu es très maigre ! Mqidech veut la culpabiliser. — Tu me confies à ta fille qui me nourrit mal ! L'ogresse s'en prend à sa fille. — Tu me trompes félonne ! La fille proteste. — Je le nourris comme il faut ! — Désormais, c'est moi qui vais le nourrir. avant de partir à la chasse, elle nourrit le jeune garçon. Elle lui donne des morceaux de choix. — Mange, mange, grossis vite ! Mqidech, qui n'a jamais autant mangé de sa vie, grossit vite. C'est vrai qu'il s'en donne à cœur joie, mais il n'ignore pas que si l'ogresse le découvre, il est perdu. Ce jour-là justement, Lghoula veut savoir si son régime a fait grossir Mqidech. — Mqidech, je veux te voir ! — Il fait sombre dans la soupente, maman ogresse, tu ne verras rien ! Mais, si tu veux, tu peux tâter ma jambe ! — Alors sors ta jambe ! Le facétieux garçon sort un manche à balai. — Tu es toujours aussi maigre ! — Il faut me nourrir davantage ! — Je vais doubler la dose ! (A suivre...)