Résumé de la 13e partie - L'ogresse a capturé Mqidech. Elle l'a enfermé dans un sac, mais le facétieux garçon l'incite à s'arrêter pour faire sa prière et en profiter pour fuir. Alors que l'ogresse se met à prier, Mqidech réussit à défaire la liane d'oignon sauvage. Il remplit le sac de pierres et l'attache. Puis il se cache derrière un arbre. Cependant, l'ogresse a fini sa prière. Elle prend le sac et le jette contre son épaule. Le poids lui a semblé plus lourd. — Mqidech, mon fils, tu me sembles plus lourd que tout à l'heure ! De derrière l'arbre, Mqidech répond. — C'est ta galette et tes figues sèches qui m'ont engraissé ! — Je suis content mon fils ! — Tu te lèches déjà les babines ! — Oh, oui, mon fils ! Elle marche, puis se plaint. — Mqidech, tes genoux me font mal ! — C'est que je suis serré, dans ce sac ! — Alors, je supporterai… A un moment, elle s'arrête. — Il me semble que ta voix me parvient de loin… — C'est ce sac ! — Patience, nous allons bientôt arriver à la maison ! Elle ne tarde pas, en effet, à arriver chez elle. Elle se met à crier. — Aïcha, ma fille, prépare vite la marmite ! La stupide fille de l'ogresse apporte la marmite. — J'apporte Mqidech ! Elle verse le contenu du sac : elle croyait avoir capturé un jeune garçon, mais c'est un éboulement qu'elle provoque. — Holà ! qu'est-ce que cela ? On entend un éclat de rire. L'ogresse se retourne. Elle aperçoit Mqidech. — Ah, vaurien ! Elle se précipite, mais le garçon a eu le temps de se sauver. — Je t'aurai, je t'aurai ! clame l'ogresse. Les jours suivants, elle va le guetter. Dès qu'elle l'aperçoit, elle se met à crier. — Je t'aurai, je t'aurai ! Ces cris avertissent Mqidech, qui se sauve. — Qu'elle est bête, se dit le jeune garçon, elle s'annonce, ce qui me permet de fuir ! Mais l'ogresse finit par comprendre. Désormais, elle ne criera plus. Elle va essayer de le surprendre. Les semaines et les mois passent. Un jour – et cette fois-ci, c'est la pleine saison des figues – Mqidech a mangé à satiété et il s'est endormi sous un figuier. A ce moment-là, l'ogresse passe par là et l'aperçoit. Elle le saisit et l'enferme dans son sac. — Lâche-moi, lâche-moi, se débat-il. — Cette fois je te tiens, je ne te laisserai pas partir ! Elle prend le sac, le jette derrière son dos et rentre chez elle. (A suivre...)