Evaluation - La Journée Rencontre Entreprise de Sétif organisée par Société Générale Algérie a été un évènement économique réussi. Cette rencontre économique a réuni près de 160 opérateurs et chefs d'entreprises, des clients et (potentiels clients de la Banque), de la région des Haut Plateaux qui se sont réunis autour du thème «Société Générale Algérie et ses clients, une équipe gagnante». Ce thème renseigne sur la volonté accrue de la SGA de faire de l'approche commerciale l'axe central de sa stratégie à destination de ses principaux clients et importants prospects parmi les entreprises de Sétif et de Bordj Bou-Arréridj. Pour Pierre Boursot, président du directoire de SGA, «l'objectif de ces rencontres est de rencontrer les entreprises qu'elles soient déjà clientes ou prospects a travers des entretiens individuels avec une dizaine de spécialistes». Le premier responsable de la SGA précise que «ces spécialistes couvrent pratiquement tous les domaines de la banque, que ce soit sur le financement des crédits à terme, les crédits structurés, le financement par Leasing et d'autres aspects comme la gestion de la flotte de véhicules. Sans oublier les aspects patrimoniaux, car le chefs d'entreprise qui est avant tout une personne privée ». Parmi les objectifs principaux de la société mère de la SGA, c'est celui de s'implanter davantage dans le marché algérien. Un marché que Pierre Boursot qualifie de «naissant et très probant vu que les besoins de l'Algérie et de l'entreprise qui se multiplient sont très importants . Pour les objectifs de Société Générale Algérie à long terme en Algérie, son premier responsable insiste sur « le principe » de la filiale d'opérer dans une politique de longue durée. Notre interlocuteur n'omet pas d'afficher ses ambitions de couvrir à travers le réseau SGA l'ensemble du territoire national». Jusqu'à septembre dernier, Société Générale augmentait encore sa cote dans la sphère bancaire, en attestent les chiffres qui semblent prendre une courbe ascendante considérable. En effet, ses 70 agences engendrent plus de 1 500 postes d'emploi directs et un peu plus de 3 000 emplois indirects alors que le volume de son portefeuille client s'élevait à plus de 291 000 clients fin septembre dernier. Le fait qu'en Algérie le secteur bancaire soit ouvert aux investisseurs privés, a généré une rude concurrence, qui pour M. Boursot, oblige à dépasser et à fournir plus d'efforts. «Le marché est suffisamment large pour que l'ensemble du secteur bancaire apporte les services recherchés par la population algérienne», analysera-t-il. Concernant l'arsenal juridique pour le secteur bancaire et investisseurs étrangers, instauré par la loi de finances complémentaire de 2009 et décrié par beaucoup d'opérateurs économiques, le premier responsable de SGA estime que «c'est à nous de nous y adapter». Toutefois, il reconnaît «qu'à force de vouloir privilégier l'opérateur algérien, cela peut bloquer les investisseurs . Pour preuve, les investissements directs étrangers ont tendance à ralentir». Pour conclure son entrevue avec InfoSoir, M. Boursot «suggère» et «souhaite» que le flux des investissements étrangers soit au même rythme que celui des nationaux. Car, ajoute-t-il, «il faut qu'il y ait un équilibre entre les deux flux». Car «j'espère vivement que les investissements vont continuer dans ce beau pays qu'est l'Algérie pour contribuer à la croissance dont a besoin le pays».