Les entreprises russes et chinoises sont perçues comme les plus corruptrices à l'export, selon une étude de l'ONG Transparency International menée auprès de 3.000 cadres d'entreprise dans le monde, et rendue publique ce matin mercredi. Ces deux pays dont, selon l'ONG, les entreprises ont investi 120 milliards de dollars (environ 85 milliards d'euros) à l'étranger arrivent en queue d'un classement qui comprend 28 pays. Le rapport de Transparency relève néanmoins les efforts des pouvoirs publics, tant en Chine qu'en Russie, pour lutter contre les velléités de corruption de la part de leurs firmes. D'après l'indice établi par l'ONG, dont le siège est à Berlin, la Russie recueille la note de 6,1 et progresse par rapport à une précédente évaluation, en 2008 (5,9 sur 10) tandis que la Chine stagne à 6,5. Le podium des pays comptant les entreprises les moins corruptrices est formé par les Pays-Bas (1er, 8,8), la Suisse (2e, 8,8) et la Belgique (3e, 8,7). Au pied du podium se trouve l'Allemagne (4e, 8,6) tandis que la Grande-Bretagne (8,3), les Etats-Unis (8,1) et la France (8) se classent respectivement 8e (ex æquo avec Singapour), 10e et 11e de ce classement.