Résumé de la 191e partie - Une nouvelle lettre du ou des ravisseurs du bébé Lindbergh fait monter la rançon de 50 000 à 70 000 dollars… Une troisième lettre propose un enseignant à la retraite, le professeur Condon, comme intermédiaire. Une autre lettre fixe le rendez-vous pour la remise de la rançon : celle-ci s'effectuera de nuit, dans un cimetière de New York… Evidemment, prévient la lettre, la police ne doit pas en être informée. Lindbergh, craignant pour la vie de son fils, demande à la police de le laisser faire, il accepte cependant qu'un inspecteur de police relève les numéros des billets de banque, meilleur moyen de piéger les ravisseurs. L'argent réuni, le professeur Condon se rend au cimetière. Lindbergh est avec lui mais il se tient à distance. Condon marche parmi les tombes quand une voix lui ordonne de s'arrêter. — Vous êtes l'homme… — Oui, et vous vous êtes le professeur Condon. Que transportez-vous dans cette boîte ? L'homme a un fort accent allemand. Il se dissimule le visage derrière une sorte de cape. — L'argent de la rançon… — Combien y a-t-il ? — 50 000 dollars. — J'en ai demandé 70 000 ! — C'est tout ce que Lindbergh a pu réunir ! S'il vous plaît, prenez l'argent et rendez l'enfant à ses parents ! L'homme prend la boîte et remet une lettre. «Vous y trouverez indiqué l'endroit où se trouve l'enfant mais je vous conseille de ne l'ouvrir que dans trois heures !» Le colonel Lindbergh ne tient pas compte de l'ordre : il ouvre dans le cimetière même la lettre et apprend que son fils se trouve à bord d'un bateau appelé «Nelly», qui se trouve entre Horseneck Beach et Guy Head près de Elizabeth Island. Lindbergh prend un avion et se rend sur les lieux mais il apprend qu'il n'existe pas de bateau répondant au nom de «Nelly» et, après avoir survolé le littoral pendant plusieurs heures, il rentre bredouille à Hopewell… A Hopwell où on a appris la remise de la rançon, on a organisé une fête, mais on comprend, à la mine renfrognée de Lindbergh qu'il faut encore attendre… Les jours passent…C'est alors que Lindbergh se rappelle deux personnages, un pasteur de l'Eglise épiscopalienne du nom de Norfolk, et un armateur, un certain amiral Burnage, qui ont fait des déclarations fracassantes à la presse, affirmant notamment être entrés en contact avec les ravisseurs. La police n'en croit rien mais Lindbergh, qui n'a plus beaucoup d'espoir, veut s'accrocher à eux. Les deux hommes l'emmène dans un yacht et ensemble, ils vont sillonner la mer, à la recherche d'un bateau où se trouverait l'enfant. Lindbergh va même réussir à convaincre la marine américaine de participer aux recherches : de gros moyens sont mis en action. En vain. Quand, quelques jours après le colonel rentre chez lui, épuisé, un inspecteur l'attend. — Il faut abandonner les recherches, lui dit-il, on vient de retrouver votre fils…» (A suivre...)