Une réalité que tout un chacun constate et qu'on n'ose pas dire : Alger est classée dans le top 10 des villes où il ne fait pas bon vivre. Elle se retrouve à la queue juste avant Hararé, la capitale du zimbabwe et Dacca celle du Bangladesh. Alger la Blanche, un mythe, retrouvera-t-elle un jour son lustre d'antan ? Sans surprise aucune, Alger est classée au top 10 des villes les plus invivables et figure à la 136e place sur 140 villes classifiées par la revue The Economist Intelligence Unit. Elle arrive juste avant Harare, la capitale Zimbabwéenne, Dacca (Bangladesh) et Port-Moresby (Papouasie Nouvelle-Guinée). Celle qui était jusqu'à un passé récent, la splendide Alger la blanche fait les frais aujourd'hui d'une crise d'urbanisme, de gestion et de responsabilité. Ce classement a été fait sur la base de plusieurs critères qui semblent tous manquer à notre capitale. La revue britannique a notamment pris en compte l'instabilité civile et l'insuffisance des infrastructures qui assombrissent le quotidien des citoyens. The Economist ajoute que «son classement mesure le degré d'habitabilité des villes concernées afin de quantifier les obstacles qui pourraient être présentés aux habitants».