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Histoires vraies
Le pacte (4e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 12 - 2011

Résumé de la 3e partie - Mme Becker, la voisine des Sturm, dit au lieutenant avoir entendu des bruits la nuit du crime, mais n'avoir vu personne sortir de la maison...
Le lieutenant Hofmann a encore dans l'oreille la réponse de Ludwig à sa question : le jeune homme a donc menti. Pourquoi ? Il n'ose pas formuler le soupçon qui lui vient à l'esprit. Il prie Mme Becker de rentrer chez elle et fait venir de nouveau Ludwig Sturm. Il lui résume en quelques phrases la conversation qu'il vient d'avoir avec le témoin et conclut par un seul mot :
— Alors ?...
Le lieutenant Gregor Hofmann s'attend à des explications confuses de Ludwig, mais ce n'est pas le cas. Il redresse au contraire la tête. Il n'a plus du tout l'air du fils de la meilleure famille de la région, de l'héritier richissime promis à un brillant avenir. Il ressemble tout à coup à une bête sauvage acculée par des chasseurs.
— C'est une vieille folle ! Elle ment !
— Non ! C'est vous qui mentez ! Votre récit n'est pas vraisemblable. Vous ne pouvez pas échapper à la vérité ! Qui a tué vos parents ?
Il y a un silence tendu à l'extrême entre les deux hommes, et Ludwig Sturm finit par baisser la tête, l'air vaincu.
— C'est bon. Je vais parler... C'est pour Frida que j'ai inventé cette histoire. C'est ma sœur, après tout.
— Vous voulez dire que c'est elle qui a tué vos parents ?
— Oui, c'est elle.
Avec un couteau de cuisine et un marteau ?
— Frida relevait d'une grave dépression. Il faut croire qu'à la clinique ils ne l'avaient pas guérie. Tout à l'heure, j'ai été réveillé par des cris. Quand je suis arrivé dans la chambre de mes parents, il était trop tard. Elle était là avec le marteau et le couteau pleins de sang... Elle n'est pas responsable, lieutenant.
Un bruit fait se retourner le lieutenant. C'est Frida qui vient d'entrer dans le salon. Elle s'avance d'une démarche un peu irréelle et s'arrête devant son frère.
— Je ne peux pas, Ludwig ! Pardonne-moi.
Le lieutenant Hofmann intervient.
— Vous ne pouvez pas quoi, mademoiselle ?
— Je ne peux pas faire ce qu'on avait dit avec Ludwig : m'accuser en prétendant que j'étais folle, si l'histoire des cambrioleurs ne marchait pas. Je ne veux pas passer tout le reste de ma vie chez les fous !
— Tu préfères la mort, idiote ?
— Je préfère la vérité, Ludwig. C'est plus fort que moi : il faut que je parle.
Frida Sturm commence à parler et le lieutenant Gregor Hofmann va atteindre le fond de l'horreur...
— C'est... Ludwig et moi qui avons tué nos parents. On l'a fait tous les deux. Lui, il frappait et moi je les tenais.
Ludwig Sturm s'effondre sur le canapé. Sa sœur poursuit :
— Nous n'avions pas le choix.
Gregor Hofmann est blême.
— Pas le choix ?... Que voulez-vous dire ?
— Il était impossible de faire autrement... En allant me coucher, j'ai vu que le tiroir secret de mon secrétaire avait été ouvert. Il manquait mes papiers intimes, que je cachais là. J'ai été dans la chambre de Ludwig pour lui demander si c'était lui qui les avait pris. Ce n'était pas, lui. C'étaient donc mes parents. (A suivre...)


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