Résumé de la 112e partie n Frida rencontre Diego Rivera. Comme la première fois, quand elle l'a vu, il est sur un échafaudage, en train de peindre une fresque. Le courant passe aussitôt entre eux. Ils se revoient et sympathisent très vite. Frida lui montre ses peintures. Il s'extasie. — C'est toi qui as peint cela ? — Tu en doutes ? répond-elle, irritée par la question. Il la regarde et sourit. — Non, dit-il — Alors, ne me pose plus ce genre de question ! Il la regarde, surpris par le ton. Il la croyait timide mais il découvre une femme de caractère et cela ne lui déplaît pas. Des femmes, il en a connu, il s'est même marié une fois, mais des femmes comme Frida, il en a rarement vu ! Ils se plaisent, ils sortent ensemble, il se montre entreprenant et Frida devient la maîtresse de celui qu'elle appelle «le gros». Un dimanche matin, il se présente à la maison de Coyoacan. C'est Guillermo, le père de Frida qui lui ouvre. Il reconnaît le peintre, dont les journaux parlent si souvent, et s'étonne de le voir chez lui. — Vous êtes le père de Frida ? demande Diego — Oui, dit Guillermo. Que lui voulez-vous ? — Je sors avec votre fille... Guillermo ne s'attendait pas à cette déclaration. Mais la suite de ce que lui dira Diego va le surprendre encore plus. — Je viens demander sa main ! Guillermo fronce les sourcils puis éclate de rire. — Vous voulez épouser Frida ? — Oui, dit Diego, vous vous y opposez ? — Non. Frida est une fille très intelligente mais c'est un démon caché ! Le peintre sourit. — Je sais ? Nouvel étonnement de Guillermo. — Vous tenez quand même à l'épouser ? — Oui ! — Bien, dit Guillermo, si elle le veut aussi, je n'y vois aucun inconvénient... Mais je vous aurais averti ! Frida accepte la demande et le mariage est fixé. Guillermo ricane. — Tu es sûre de ce que tu fais ? demande-t-il à sa fille — Oui, répond la jeune femme Il se met à ricaner : — Alors, l'éléphant va épouser la colombe... Ainsi donc, tu vas renoncer à ta liberté ? Elle se renfrogne. — Ma liberté ? dit la jeune femme. Je n'y renoncerai jamais ! Tu peux tout me demander mais ma liberté, je ne te l'accorderai jamais ! (A suivre...)