Résumé de la 4e partie Affamé, Petit-Omar se met à manger des pommes et s?aperçoit bientôt que son nez s?allonge. Tonnerre ! dit-il, je vais mourir avec un long nez. Et il se traîne avec son nez énorme vers le prunier. Et là, il se met à manger des prunes qu'il trouve sucrées et juteuses. Et soudain, il se rend compte que son nez rapetisse à vue d'?il et qu?après trois prunes, il est comme avant. Un nez ordinaire. «Tiens, se dit-il, on mange une pomme, le nez s?allonge. On mange des prunes, le nez rapetisse. C'est vraiment une bonne affaire !» Au lieu de se préparer à mourir, il tresse, à l?aide de joncs, deux paniers qu'il remplit de pommes et de prunes. Et le lendemain matin, il se dirige vers la ville pour rejoindre le marché sur la place. L'une des servantes de la princesse du Sahel est là pour acheter des fruits. Elle voit les pommes et les prunes toutes fraîches : elle en achète et les rapporte au château. La princesse est ravie et elle se met à manger des pommes. Et son nez se met à s?allonger tant et tant qu'elle marche dessus et trébuche. Elle finit par se coucher dans son lit avec son nez qui traîne par terre. Le roi est prévenu de la maladie de sa fille. Vite, il fait venir le médecin. Le médecin arrive au chevet de la princesse. Il prend son pouls et le trouve normal. Il dit au roi : ? La princesse a une maladie bizarre car son pouls est normal et elle n'a pas de fièvre. Puis, s'adressant à elle, il demande : ? Montrez-moi votre langue. La princesse, qui se cachait le visage et surtout le nez dans ses oreillers, refuse de se montrer. Elle crie et hurle et dit que le médecin est un bon à rien et qu'il l'a insultée. Alors, on jette le médecin dehors. Pendant ce temps, Petit-Omar rôdait près des portes du château. Il voit sortir le médecin et lui dit : ? Docteur, je pense que je peux guérir la princesse. Prêtez-moi donc votre manteau et votre chapeau noir. Le docteur les lui prête et Petit-Omar, qui porte un panier de prunes couvert d'herbes à son bras, dit aux gardes : ? Laissez-moi voir la princesse : je suis médecin et j'ai ici les herbes qui peuvent la guérir. On fait entrer Petit-Omar avec son panier. Il prend le pouls de la princesse et dit la même chose que le médecin précédent. ? Faites-moi voir votre langue. Et la princesse refuse, la tête toujours cachée dans les oreillers. Petit-Omar insiste et la princesse se soulève pour appeler ses servantes. (à suivre...)