Barres de fer, couteaux, épées, mais aussi pitbulls, rottweilers ou bouledogues…tous les moyens sont bons pour agresser et parfois même tuer pour voler et déposséder. L'insécurité prend une ampleur inquiétante chez nous. Reprenant à peine leur souffle après des années de terrorisme et de tueries, les citadins se retrouvent face à une menace d'un autre genre : des bandes où sont enrôlés parfois des enfants et des femmes, font la loi et sèment la terreur. Le sentiment d'insécurité est de plus en plus répandu dans nos villes. Les attaques à l'arme blanche sont légion. Bar de fer, couteau, épée, tout est bon pour agresser puis délester les victimes de leur portefeuille ou de leurs objets les plus précieux. Et à défaut de cet arsenal digne d'un film policier, ce sont les chiens pitbulls, rottweilers ou bouledogues qui sont utilisés par les jeunes délinquants dans leur quête du gain facile. Il s'agit là de la dure réalité à laquelle font face les habitants de plusieurs villes du pays. A Alger, plusieurs quartiers sont concernés par cette vague de criminalité. On parle notamment de Bab El-Oued, des Eucalyptus, de Baraki et autres, devenus, depuis quelque temps, la chasse gardée de certains groupes qui se manifestent de jour comme de nuit pour une démonstration de force jamais égalée devant notamment les bandes rivales des quartiers limitrophes. On se souvient tous des nuits de terreur qu'a vécues la Cité diplomatique de Dergana à l'est d'Alger il y a à peine quelques mois. Les bandes rivales se sont affrontées trois jours durant à coup de machette à quelques mètres de la Gendarmerie nationale.