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Risques majeurs
La prévention reste la seule solution
Publié dans Info Soir le 20 - 12 - 2011

Vision - «Il faut savoir, pour prévoir, afin de pouvoir. La prévention est le soubassement de toute politique de réduction des risques majeurs. Il n'y a pas d'autres solutions», a souligné le Pr Abdelkrim Chelghoum.
Le Pr Chelghoum a insisté sur la nécessité d'avoir une réglementation adéquate à tous les risques majeurs. Cette réglementation, explique-t-il, doit être fiable, saine et cohérente et ce, en matière de construction, de choix de terrain, d'implantation des grands projets et de fixation des circuits routiers, comme la conception du métro et du tramway.
«Il faut savoir obéir à une évaluation des risques. Là où il y a une implantation de projet, il y a un risque. C'est pour cette raison que l'Etat se doit d'évaluer et de quantifier le risque par projet, et essayer de parer à toute déviation. Cela permettra de maintenir le risque à un seuil acceptable.
C'est-à-dire, on accepte des dommages. On peut calculer de telle manière à accepter quelques dommages, quelques fissurations, mais pas l'effondrement du bâtiment», a-t-il expliqué. Dans ce contexte, le Pr Chelghoum a noté que 361 sites sont implantés sur la tranche nord du pays, soit sur 10% du territoire national et que 2/3 des installations industrielles sur la tranche nord, dont 50% sont sur le littoral. «Cela est inacceptable», a-t-il dit. «Cela veut dire que l'Algérie est limitée à ces 10% et le reste n'existe pas alors que notre pays est très vaste. Il y a eu un excellent plan d'aménagement qui a été élaboré par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Mais il n'est pas appliqué», a-t-il ajouté.
Toujours concernant la législation, le Pr Chelghoum, qui s'exprimait hier en marge d'un séminaire-atelier sous le thème «Assurances, maîtrise et réduction du risque» organisé par le Conseil national des assurances, a regretté que la loi adoptée en 2004 ne soit toujours pas appliquée.
«Pourtant, tout y est minutieusement noté et détaillé. Elle doit être revue et actualisée. C'est le véritable soubassement de la politique de prévention», a-t-il insisté. Toutefois, ce spécialiste a estimé qu'en matière de prévention, notre pays a fait un grand pas par rapport à 2003. «Mais cela reste insuffisant. Il faut mettre en place des institutions, il faut qu'il y ait une commission nationale de gestion des risques majeurs. Il faut mettre en place, au niveau des wilayas et des communes, des organes qui s'occupent du contrôle. Il faut également associer les experts au niveau des wilayas», a-t-il préconisé. Dans ce contexte, ce professeur a fait savoir qu'un décret exécutif a été signé, il y a un mois, pour la mise en place d'une délégation aux risques majeurs. «Elle est une des recommandations principales de la loi de 2004. Je pense que c'est une bonne chose», a-t-il noté.
«Le tsunami ne nous concerne pas»
«Le tsunami ne nous concerne pas. Ce n'est pas un risque, je peux vous le garantir», a indiqué le Pr Chelghoum. «Les risques chez nous, ce sont les séismes, les inondations, la sécheresse, la désertification et les marées noires.» «Ces marées noires doivent être contrôlées par des installations adéquates, notamment au niveau d'Arzew et de Skikda. Et c'est la responsabilité de la Sonatrach qui doit prendre en charge ces risques. Elle doit sécuriser ses installations et filtrer tous les produits toxiques qui sont jetés à la mer», a-t-il ajouté.


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