Activités - Les législatives qui seront organisées au printemps prochain mobilisent les états-majors des partis. Le Front de libération nationale (FLN), par la voix de son Secrétaire général Abdelaziz Belkhadem, a appelé, hier, samedi, depuis Mila, les partis politiques à «accepter de laisser gouverner la majorité choisie par le peuple». Lors d'un meeting, M. Belkhadem a estimé que les formations politiques doivent avant tout constituer des «réservoirs d'idées et de propositions pour consolider davantage le pluralisme et l'exercice de la démocratie et non de simples structures, aspirant uniquement à obtenir des postes et accéder au pouvoir». Tout en soulignant l'importance des prochaines élections législatives, M. Belkhadem a indiqué que la première mission du prochain Parlement sera l'amendement de la Constitution, «couronnant ainsi le processus des réformes politiques déjà engagées». Lors d'un autre meeting, tenu à Jijel, M. Belkhadem a mis en exergue l'opportunité des réformes initiées par le chef de l'Etat. Ces réformes «n'ont nullement été vidées de leur substance», a-t-il indiqué. Dans le même ordre d'idées, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Miloud Chorfi, a réaffirmé, hier, depuis Sig (Mascara), la «détermination» de sa formation politique à défendre, elle aussi, les réformes politiques. M. Chorfi a critiqué «les tenants de la culture du doute qui œuvrent à porter atteinte à ces réformes dans le but d'entraver l'avancée du pays», avant d'ajouter que «les parties qui veulent entraver les réformes activent sous ordres et à des périodes bien déterminées. Elles visent à semer le doute dans les esprits». Les réformes «vont donner davantage de transparence et de démocratie aux activités politiques, électorales, partisanes…et consacreront un parcours de deux décennies de démocratisation», a-t-il aussi estimé. Quant au Front national algérien (FNA) de Moussa Touati, lors d'un meeting à Koléa, il revendique un «changement pacifique et des élections transparentes pour une vraie alternance au pouvoir» et rejette les réformes politiques qui, selon lui, «ne sont pas dans l'intérêt du peuple». Par ailleurs, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a affirmé, hier, samedi que la participation de son parti aux prochaines élections législatives dépendait des résultats du débat en cours au sein du parti sur cette question. S'agissant des réformes politiques, le FFS a estimé que «l'absence d'une volonté politique sincère compromettrait l'avenir de ces réformes et sans de réelles garanties et une volonté sincère, on ne saurait mener de véritables reformes politiques».