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Au coin de la cheminée
La fée aux gros yeux (2e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 01 - 2012

Résumé de la 1re partie - Finalement au lieu de grenouille ou hanneton, on surnomma Barbara fée aux gros yeux parce qu'elle était instruite pour être comparée à une bête...
Il n'en fallut pas davantage pour exciter la curiosité d'Elsie ; elle ne croyait plus aux fées, car elle était déjà grandelette, elle avait bien douze ans. Mais elle regrettait fort de n'y plus croire, et il n'eût pas fallu la prier beaucoup pour qu'elle y crût encore. Le fait est que miss Barbara avait d'étranges habitudes. Elle ne mangeait presque rien et ne dormait presque pas. On n'était même pas bien certain qu'elle dormît, car on n'avait jamais vu son lit défait. Elle disait qu'elle le refaisait elle-même chaque jour, de grand matin, en s'éveillant, parce qu'elle ne pouvait dormir que dans un lit dressé à sa guise. Le soir, aussitôt qu'Elsie quittait le salon en compagnie de sa bonne qui couchait auprès d'elle, miss Barbara se retirait avec empressement dans le pavillon qu'elle avait choisi et demandé pour logement, et on assurait qu'on y voyait de la lumière jusqu'au jour. On prétendait même que, la nuit, elle se promenait avec une petite lanterne en parlant tout haut avec des êtres invisibles.
La bonne d'Elsie en disait tant, qu'un beau soir, Elsie éprouva un irrésistible désir de savoir ce qui se passait chez sa gouvernante et de surprendre les mystères du pavillon. Mais comment oser aller la nuit dans un pareil endroit ? Il fallait faire au moins deux cents pas à travers un massif de lilas que couvrait un grand cèdre, suivre sous ce double ombrage une allée étroite, sinueuse et toute noire !
— Jamais, pensa Elsie, je n'aurai ce courage-là.
Les sots propos des bonnes l'avaient rendue peureuse. Aussi ne s'y hasarda-t-elle pas. Mais elle se risqua pourtant le lendemain à questionner Barbara sur l'emploi de ses longues veillées.
— Je m'occupe, répondit tranquillement la fée aux gros yeux. Ma journée entière vous est consacrée ; le soir m'appartient. Je l'emploie à travailler pour mon compte.
— Vous ne savez donc pas tout, vous étudiez toujours ?
— Plus on étudie, mieux on voit qu'on ne sait rien encore.
— Mais qu'est-ce que vous étudiez donc tant ? Le latin ? Le grec ?
— Je sais le grec et le latin. C'est autre chose qui m'occupe.
— Quoi donc ? Vous ne voulez pas le dire ?
— Je regarde ce que moi seule je peux voir.
— Vous voyez quoi ?
— Permettez-moi de ne pas vous le dire ; vous voudriez le voir aussi, et vous ne pourriez pas ou vous le verriez mal, ce qui serait un chagrin pour vous.
— C'est donc bien beau, ce que vous voyez ?
— Plus beau que tout ce que vous avez vu et verrez jamais de beau dans vos rêves.
— Ma chère miss Barbara, faites-le-moi voir, je vous en supplie !
— Non, mon enfant, jamais ! Cela ne dépend pas de moi.
— Eh bien, je le verrai ! s'écria Elsie dépitée. J'irai la nuit chez vous, et vous ne me mettrez pas dehors. (A suivre...)


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