Résumé de la 28e partie - La grand'mère est toujours résolue à marier Lyès, elle lui parle encore d'une fille qu'elle veut lui présenter, mais il refuse. Ce soir-là, il pense beaucoup à elle. C'est non seulement une très jolie fille mais elle paraît si différente des autres, de toutes celles qu'il a connues, notamment au bourg. Différente de sa cousine Rosa, certes bonne et généreuse, mais mauvaise langue et bavarde invétérée, différente de Lynda, la fille à la cousine de sa grand-mère, charmante mais prétentieuse, différente même du docteur Nadia, sa collègue pour laquelle il a eu de la sympathie et a même cru avoir de l'amour ! Non, l'amour, c'est pour cette femme, cette voisine, veuve et, apparemment, peu appréciée par son entourage. Il ne peut pas définir avec exactitude la nature du sentiment qui le porte vers elle mais il se sent attiré comme par un aimant ! Ses yeux, ses cheveux, son visage, doux et effacé, tout le passionne en elle ! Elle est vraiment différente des autres ! Le lendemain, il guette, à l'hôpital, le moment où il la verrait apparaître. Elle devait repasser pour faire examiner l'enfant, mais il a beau attendre, elle ne vient pas ! En rentrant, il passe devant sa porte. Elle est entrouverte et il entend des rires d'enfant. C'est son fils, et elle lui parle doucement.. il regarde autour de lui et comme il n'aperçoit personne, il entre. — Soraya ! La jeune femme accourt et s'étonne de le voir. — Je voulais avoir des nouvelles de l'enfant… Vous deviez passer à l'hôpital ! Elle s'effraye. — On vous a vu entrer ? — Non, dit-il Elle s'affole. — Il faut partir. Vous allez me créer des ennuis. Il la prend par la main. — Soraya, je t'aime ! Elle éclate en larmes. — Non, s'il vous plaît ! Elle veut le repousser. — Ne me repousse pas ! Je ne te veux aucun mal, je suis prêt à t'épouser ! — C'est de la folie ! Allez-vous-en ! Elle le pousse vers la porte. — Je ne peux pas partir ainsi ! — Je passerai vous voir à l'hôpital ! — Demain ? — Oui… Il consent à sortir. Il ne sait pas il ignore que, de chez elle, Rosa l'a vu. Elle court aussitôt alerter sa mère. — Il est allé chez la dévergondée ! — De qui parles-tu ? — De cette satanée émigrée ! (A suivre...)