Résumé de la 29e partie - Lyès découvre qu'il aime Soraya et va le lui dire. La jeune femme est effrayée et promet de passer le voir à l'hôpital. Rosa l'a vu sortir de chez elle. Il est si agité qu'il a de la peine à trouver le sommeil. Voilà donc la fille qu'il cherchait, la femme qu'il voulait ! Une émigrée et de surcroît veuve avec un enfant. Mais quand on aime, on ne s'arrête pas à ce genre de détails ! Rosa l'a vu sortir de chez Soraya et elle a parlé à sa mère ! Elle redoutait que Lynda, une cousine à sa grand-mère le lui enlève, et c'est cette nouvelle arrivée sur qui il jette son dévolu ! Mais Rosa, dans son malheur, est presque heureuse : Soraya est une adversaire plus facile à affronter, parce qu'elle est veuve et a un enfant ! Jamais la famille de Lyès ne le laisserait l'épouser ! Elle brûle d'aller apporter la nouvelle à la vieille Fatma mais elle n'ose pas, Lyès étant à la maison. Sa mère lui a conseillé d'attendre le lendemain, quand le jeune homme sera parti au travail. Le lendemain, c'est un Lyès impatient qui part à l'hôpital. Lui, l'amateur de petits déjeuners copieux, il a juste pris un café noir. Il ne sait pas à quelle heure va arriver Soraya mais il veut être sur place quand elle arrivera. Elle arrive vers dix heures, tenant à la main son petit garçon. Elle semble très intimidée et il a de la peine à la mettre à l'aise. — Pourquoi as-tu peur de moi ? demande-t-il — Ce n'est pas raisonnable ! dit-elle — Mais je t'aime ! Pourquoi me rejettes-tu ? — Parce que ce n'est pas possible ! Comme il insiste, elle lui dit, les larmes aux yeux. — J'ai été mariée ! J'ai un enfant ! — Je le considérerai comme mon fils. Elle le regarde de ses grands yeux fascinants et dit. — Que penseront les autres ? Ta famille ? — Je suis majeur, personne n'a le droit de décider à ma place ! Elle reste un moment silencieuse, fascinée, ne sachant quoi dire. — Je t'aime, répète-t-il Comme elle ne parle pas, il la prend par les épaules et la secoue. — Parle… Je te fais horreur, à ce point ! Elle le regarde. — Non ! Ces mots le remplissent d'aise. — Je veux t'épouser ! Mais elle ajoute aussitôt : — Il faudrait que je réfléchisse et que je consulte les parents qui vivent ici ! — Tu as besoin d'une autorisation ? — Elle lui sourit. — Non, j'ai juste besoin de réfléchir un peu…Donnez-moi un peu de temps ! — D'accord, dit-il, mais cesse de me vouvoyer ! Elle sourit et s'en va. (A suivre...)