Selon les chiffres avancés hier samedi par Abdelaziz Belkhadem, lors dune conférence de presse, le FLN a reçu 3 409 candidatures des différentes mouhafadate du territoire national et de la communauté nationale à l'étranger. Le FLN compte 702 candidates, 744 candidats âgés de moins de 40 ans (21,8%). 2 094 candidats sont titulaires de diplômes universitaires. Selon Belkhadem, le parti du FLN avait adopté la politique de rajeunissement tout en veillant à ce que le niveau d'instruction des candidats leur permette de participer à la révision de la Constitution dans le prochain Parlement. Toujours en relation avec les prochaines élections législatives, le Sg du FLN a assuré que le président de la République n'allait intervenir ni de près ni de loin dans la confection des listes des candidats du parti. «Abdelaziz Bouteflika est le président de la République. Il ne visera pas les listes des candidatures car il est au-dessus de tous les partis» a-t-il dit assurant du coup que dans le cas où le FLN ne remporte pas la majorité des sièges de la prochaine assemblée populaire, c'est tout le bureau politique du parti qui rendra le tablier. Se montrant catégorique quant à une quelconque alliance avec d'autres formations politiques pour ce rendez-vous, (du moins pour le moment), le Sg du FLN a assuré que son parti «se présentera à ces élections avec des listes purement composées de militants du FLN». Des listes ayant été, a-t-il enchaîné, établies sur la base de critères sur lesquels le FLN ne lésine pas. Il a, dans ce contexte, affirmé que la condition première de se porter candidat au nom du FLN est d'être un «véritable militant et de longue date». Là, sans occulter également la condition de l'âge, du niveau d'instruction mais aussi celui de la popularité. Commentant le nouveau-né des islamistes, appelé pour rappel l'Algérie verte, le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, a affirmé que «toute alliance serait la bienvenue et que ce n'est pas cela qui freinera le FLN dans sa quête de la majorité de la prochaine assemblée populaire». Par ailleurs, le Sg du FLN n'a pas nié des rencontres récemment avec le coordinateur des redresseurs, Salah Goudjil, assurant «qu'il n'existe aucunement deux FLN mais un seul FLN». Et ces rencontres avaient pour objectif, selon lui, de resserrer les rangs du parti.