Toutes les missions étrangères sollicitées par l'Algérie pour la supervision des législatives ont répondu positivement et seront là le jour J. Le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale établie à l'étranger, qui a donné cette information ce matin, a avancé les noms de deux grandes ONG américaines, à savoir la fondation Carter et NDI. C'est le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger qui l'a confirmé ce matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. «Selon les dernières informations, également les deux grandes ONG américaines, la Fondation Carter et NDI en l'occurrence, ont confirmé leur venue en Algérie dans ce cadre et sont en train de faire des évaluations préliminaires pour arrêter le nombre d'observateurs qui seront dépêchés pour la circonstance», a souligné à ce propos, Halim Benatallah, affirmant que toutes les dispositions sont prises «afin de permettre aux 65 000 électeurs algériens établis à l'étranger de se présenter ce jour-là dans les différents bureaux de vote dans de bonnes conditions». Or, les 13 000 électeurs algériens établis au Canada sont déjà pénalisé par une circulaire des autorités canadiennes interdisant toute campagne électorale des ressortissants étrangers sur leur sol. «Il n'y aura pas de campagne électorale sur le sol canadien par respect à la souveraineté de ce pays. Par contre, ce qui est certain, c'est que le scrutin se déroulera le plus normalement dans les locaux diplomatiques et consulaires», a relevé l'invité de la rédaction, assurant de même que des missions de vérification, qui seront suivies assurément par d'autres, ont été dépêchées ces jours-ci dans différentes représentations diplomatiques algériennes, afin de statuer sur les dernières retouches des préparatifs en prévision du scrutin. Reconnaissant des réclamations de représentants de quelques candidats qui ont souhaité des facilitations, le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger s'est montré rassurant sur ce point : «Nos représentations diplomatiques ont reçu des directives strictes afin de recevoir les candidats, répondre à leurs doléances et faire preuve d'assouplissements dans le respect de la réglementation en vigueur. Il a été également demandé à nos représentants diplomatiques de délivrer des attestations de nationalité et non pas des certificats comme délivré par les tribunaux en Algérie.» Il a été aussi demandé, selon lui, aux représentations diplomatiques et consulaires de faciliter, et ce, dans le cadre de la loi, la collecte des signatures par la délocalisation, si possible des fonctionnaires de l'état civil, particulièrement dans les zones les plus éloignées. A une question relative au découpage des circonscriptions électorales en quatre zones, Halim Benatallah a indiqué que c'est une décision par défaut dans la mesure où elle a été induite par les décisions prises dans le nouveau régime électoral élevant la représentativité de la femme de 30% à 50%. Autrement dit, sur les 8 députés élus, 4 seront des femmes.