Pas moins d'une cinquantaine d'élèves, plus précisément 53, qui suivent leur scolarité au niveau du CEM Akli Amar, dans la commune de Bouzguène, localité située à soixantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, ont été victimes d'une intoxication alimentaire après avoir pris le repas de midi à la cantine de l'établissement. Dès l'apparition des premiers symptômes chez certains élèves, notamment les vomissements, les maux de tête et des cas de diarrhée, l'alerte a été donnée et tous les moyens ont été mobilisés. La Protection civile s'est mise à transférer les élèves victimes de cette intoxication vers la polyclinique de Loudha. Ils ont été épaulés par les services de sécurité, les moyens de l'établissement et les enseignants eux-mêmes. Tous les élèves ont regagné leur domicile et aucun cas grave n'a été enregistré. Pour l'heure, l'origine n'a pas été déterminée en attendant les résultats de l'analyse épidémiologique de l'échantillon d'eau et du repas consommés à midi par les élèves. Les cas d'intoxication sont monnaie courante, surtout avec l'approche des grandes chaleurs et le non-respect des normes d'hygiène, un danger sanitaire qui pèse toujours sur les populations. A plusieurs reprises des cas d'intoxications collectives ont été enregistrés. Sit-in devant l'APC d'Aït Oumalou Les habitants de la commune d'Aït Oumalou, localité située à une quinzaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, ne décolèrent toujours pas au sujet du raccordement des villages au réseau d'alimentation en gaz naturel. Jeudi dernier encore, ils ont observé un sit-in devant le siège la mairie de leur localité pour, non seulement dénoncer le retard incompréhensible qui caractérise le projet de réalisation de l'alimentation en gaz de ville, mais aussi exiger que tous les villages soient raccordés au même moment. Les habitants d'Aït Oumalou évoquent aussi un sentiment collectif d'abandon puisqu'ils disent être royalement ignorés depuis plusieurs années, surtout que les canalisations du projet de gaz qui alimentent les localités d'Ath Aggouacha et de Mekla passent dans leur plus grande partie sur les terres de la commune d'Aït Oumalou. Refusant de faire marche arrière devant la revendication liée au gaz, les habitants des différents villages comptent maintenir la pression dans les jours à venir et ont même décidé de s'organiser en coordination avec les comités de village pour gérer cette nouvelle dynamique née au sein des villageois.