Résumé de la 1re partie Un Argentin a tué, pendant près de 20 ans à travers tous les Etats-Unis et le Mexique, que de belles jeunes femmes qu'il séduisait et fréquentait avant de les assassiner. Caputo a nié avoir commis ce meurtre bien qu'il en ait été soupçonné. Un détective privé a avancé la théorie que le meurtre d'une femme de 62 ans desservirait la réputation de «Don Juan» de Caputo, réputation qu'il appréciait grandement. Contrairement à la majorité des tueurs en série, il connaissait ses victimes. Il les a séduites et a eu une aventure amoureuse, voire une relation suivie, avec chacune d'elles. Ses victimes étaient toutes jeunes, belles et intelligentes, mais elles étaient plutôt fragiles sentimentalement. Elles étaient également d'un naturel doux et protecteur. Ces caractéristiques faisaient d'elles des «proies faciles» pour Caputo, qui se plaignait d'avoir été abandonné par sa mère, battu par son beau-père, humilié lors de son arrivée aux Etats-Unis et d?avoir subi les oppressions d'un émigré clandestin. Il se présentait comme une «pauvre victime» de sa famille, du pays et du système. Malgré la jalousie maladive et la violence de Caputo, malgré ses demandes répétées d'argent, elles restaient souvent avec lui. En mars 1994, Richard Caputo, objet d'une chasse à l'homme internationale menée par le FBI, s'est rendu aux autorités mexicaines et a avoué les meurtres de quatre femmes. Durant plus de 20 ans, il était passé de ville en ville à travers les Etats-Unis (et à travers la frontière mexicaine), changeant d'identité et tuant impunément. Lors de son procès, il a exprimé des remords (peu convaincants) et affirmé qu'ils étaient la raison pour laquelle il s'était rendu. Puis, il a tenté une autre explication. Selon lui, il entendait des «voix bizarres» et «avait des hallucinations» lorsqu'il avait une pulsion meurtrière. Il a affirmé que trois personnalités différentes vivaient en lui. Il avait engagé un avocat et en avait parlé à son frère, Alfredo. Sur leurs conseils, il s'était rendu aux autorités mexicaines. Mais cette fois-ci, les jurés ne se sont pas laissés abuser par son récit de «désordre mental». Peut-être était-il tout simplement en manque de célébrité... Richard Caputo a plaidé coupable pour deux des quatre meurtres qu'il avait avoués et a été condamné à la prison à vie, avec une peine de sûreté de 25 ans. En octobre 1997, il est mort, à 48 ans, d'une crise cardiaque dans la prison d'Attica.