Déclaration - Le directeur général de l'entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA) rassure. Les bus de l'entreprise assureront chacun sa desserte ce mercredi selon le programme habituel. Il vient ainsi remettre les pendules à l'heure s'agissant de déclarations rapportées hier par bon nombre de quotidiens nationaux faisant état d'une grève des travailleurs de l'entreprise à partir de ce mercredi. «Des informations diffamatoires sont apparues à travers des articles repris par un certain nombre de titres de la presse écrite. Ces informations qui portent vraiment tteinte à notre établissement, et qui nuisent à son image, sont colportées par un groupe d'agents de l'entreprise parmi lesquels figurent des syndicalistes nostalgiques et revanchards », a indiqué d'emblée Krim Yacine lors d'une rencontre avec la presse au siège de l'entreprise à Alger. Ces actions, qu'ils mènent d'une manière illégale, son destinées, a-t-i1 dit à déstabiliser une direction «qui œuvre et travaille pour le bien-être de l'ensemble des personnels de l'entreprise». Leur revendications, selon ses dires, sont celles même revendiquées par le bureau du syndicat de l'entreprise, reprise par le conseil d'administration lors de la réunion tenue le 09 avril et contenues dans le message adressé au travailleurs par le directeur général, un message auquel «s'est associé le secrétaire général du syndicat de l'entreprise». Et de rappeler dans ce cadre qu'il a été décidé lors de cette même réunion, la révision de la convention collective « dans un cadre organisé». Le règlement des «agents faisant fonction» suite à une opération sur laquelle planche la commission paritaire depuis le début de la semaine. Il a été également décidé aux dires du premier responsable de l'ETUSA, de l'établissement d'un profil de carrière avec l'élaboration d'une nouvelle grille sont la régularisation des agents contractuels, opération qui «débutera début du mois prochain cas par cas». A l'occasion, un documentaire réalisé par les services techniques de l'entreprise a remonté «les années sombres de l'ETUSA ». Ce même documentaire a permis à l'assistance de constater de visu l'état«déplorable» dans lequel était plongé l'entreprise en 2008. «On n'a rien inventé. Vous avez sans nul doute remarqué à travers ce film dans quel état se trouvaient les locaux de l'entreprise avant cette date. A cette même époque, rares sont les travailleurs de l'entreprise ayant préféré braver tous ces obstacles sachant que les conditions de travaille ne leur facilitaient pas du tout la tâche», a-t-il lâché à l'adresse des journalistes et les travailleurs de l'entreprise venus témoigner par la suite leur soutien à leur directeur général. A présent, a-t-il enchaîné,nous laissons les travailleurs et les usagers parler d'une entreprise qui a été carrément relooké grâce aux efforts des pouvoirs publics mais aussi de ceux qui croient qu'ils n'ont autre entreprise que la leur.