Résumé de la 92e partie - L'esprit de Poirot est concentré sur le 2e tableau. II ne l'avait pas bien vu dans le bureau de Restarick… Andrew Restarick et Claudia Reece-Hofland. Y avait-il là quelque chose? Pas forcément, il était naturel qu'il se tournât vers sa nouvelle secrétaire, une fille tellement compétente, pour l'aider à trouver un logement dans Londres, qui puisse convenir à son enfant. Elle devait accepter de bonne grâce d'héberger la jeune fille puisqu'elle cherchait une troisième colocataire. Troisième colocataire... La phrase qu'avait prononcée Mrs Ohm lui revenait sans cesse à l'esprit, comme si cette dénomination de «troisième colocataire» cachait une autre signification qu'il n'arrivait pas à découvrir. George entra, refermant discrètement la porte derrière lui. - Une demoiselle demande à vous voir, Monsieur. C'est la jeune lady qui est venue l'autre jour. La remarque arrivait trop à propos. Poirot se redressa en sursautant. - La jeune fille venue à l'heure du déjeuner ? - Oh ! non, Monsieur. Je veux parler de celle qui accompagnait Sir Roderick. - Ah ! Vraiment ? — Il haussa les sourcils - Faites-la entrer. Où est-elle? - Je l'ai laissée dans le bureau de Miss Lemon, Monsieur. - Bien Sonia n'attendit pas que George vint la chercher. Elle fit irruption dans la pièce, d'un pas décidé. - Il m'a été difficile de me libérer, mais je tenais à venir vous préciser que ce n'est pas moi qui ai pris ces papiers. Je n'ai jamais rien volé ! - Asseyez-vous, Mademoiselle. - Non, merci, je n'ai pas beaucoup de temps. - Donc, vous affirmez que vous n'avez jamais emporté, hors de la maison de Sir Roderick, le moindre papier, document ou lettre ? - C'est pour vous l'affirmer que je suis ici. Il me croit, lui. Il sait que je ne ferais jamais une chose pareille. - Très bien. Je prends note de votre déclaration. - Pensez-vous que vous retrouverez ces papiers ? - J'ai d'autres enquêtes sur les bras, pour le moment. Les papiers de Sir Roderick attendront. - Il est inquiet, très inquiet. Il y a quelque chose que je ne puis lui révéler, mais que je vais vous confier. Il perd ses affaires. Elles ne sont pas toujours là où il croyait les avoir placées. - Ah ! Y a-t-il autre chose que vous vouliez me confier ? - Pourquoi ? - On ne sait jamais. - Je ne comprends pas ? - Je ne vous retiens pas. C'est peut-être votre jour de sortie? - Oui. Un jour par semaine, je puis faire ce que je veux : venir à Londres, visiter le British Museum. - Ainsi que la National Gallery. Par contre, lorsqu'il fait aussi beau qu'aujourd'hui, vous pouvez vous rendre à Kensington Gardens et peut-être même aux Kew Gardens.. (A suivre...)