Résumé de la 79e partie - J'ai surnommé le Paon, David... Machin, ajouta Mrs Oliver en regardant Poirot… Vous affirmez que ce jeune homme appelé David, vous a frappé sur la tête ? — Oui. — Vous l'avez vu ? — Non. Je ne me doutais pas de ce qui allait se passer. J'ai entendu des pas derrière moi et juste avant que je n'ai eu le temps de me retourner... c'est arrive ! Comme si une tonne de tuiles nie tombait dessus. Je crois que je vais dormir à présent. Elle bougea légèrement la tête, eut une grimace et replongea dans ce qui devait être une inconscience parfaitement reposante. Poirot se servait rarement de la clé de son appartement. Suivant une habitude bien ancrée, il sonnait et attendait que le remarquable George vînt lui ouvrir. Cette fois cependant, à son retour de l'hôpital, la porte lui fut ouverte par Miss Lemon. — Vous avez deux visiteurs, annonça-t-elle d'une voix contenue. Mr Goby et un gentleman d'un certain âge, Sir Roderick Horsefleld. Lequel voulez-vous voir en premier ? — Sir Roderick Horsefield. Il réfléchit un moment, la tête penchée de côté (ressemblant étrangement ainsi à un rossignol), se demandant de quelle façon cette visite pourrait s'inscrire dans le tableau général de la situation. Mr Goby se matérialisa, à sa manière, c'est-à-dire en passant la tête par la porte du bureau où la secrétaire le gardait en réserve. Poirot tendit son manteau à Miss Lemon et Mr Goby s'adressa au mur. — Je prendrai une tasse de thé avec George dans la cuisine. J'ai tout mon temps. J'attendrai. II disparut et Poirot pénétra dans son salon où Sir Roderick, plein de vitalité, faisait les cent pas. — Ah ! Ah ! j'ai découvert votre retraite, mon garçon ! lança-t-il. Le téléphone est une merveilleuse invention. — Vous vous êtes souvenu de mon nom ? J'en suis très flatté. — Ma foi, pas exactement. Les noms n'ont jamais été mon point fort Par contre, je n'oublie pas mi visage, affirma-t-il avec fierté. Non, je me suis tout simplement adressé à Scotland Yard. — Oh ! Poirot fut décontenancé, bien qu'en son for intérieur, il dut admettre qu'une telle démarche correspondait au caractère de Sir Roderick. — On m'a demandé à qui je voulais parler et j'ai tout de suite insisté pour avoir le grand Manitou. C'est ainsi qu'il faut agir dans la vie, mon garçon. N'ayez jamais affaire au Second, ça ne vaut rien ! Je dis toujours : «Adressez-vous au-dessus du panier.» Notez que j'ai annoncé qui j'étais et je n'ai pas mis longtemps à obtenir ce que je voulais. Un fonctionnaire très aimable, ma foi.. Je lui ai révélé que je désirais connaître l'adresse d'un type de l'«Allied Intelligence», avec lequel je me trouvais en France à une certaine époque. Je dois avouer que, sur le moment, il a été un peu perdu. Je lui suis venu en aide en déclarant : «Vous savez bien ?... Un Français, à moins qu'il ne soit belge». Vous êtes belge, je crois, «Son prénom est quelque chose comme Achille... (A suivre...)