Les coups et blessures volontaires contre les parents est un phénomène qui prend de l'ampleur dans notre société. Il entraîne dans certains cas des décès. Les enfants mis en cause sont, dans la plupart des cas, sous l'effet des psychotropes, de la drogue ou de l'alcool. Durant le 1er trimestre de l'année en cours, 67 parents, à savoir 24 mères et 43 pères, ont été victimes de mauvais traitements et de violence de la part de leur progéniture, selon les services de la Gendarmerie nationale. Les auteurs de ces violences sont impliqués, selon le bilan trimestriel des services de la Gendarmerie nationale de l'année en cours, dans 113 affaires impliquant 96 personnes, dont 3 femmes. 41 ont été écroués et 55 autres ont bénéficié de la liberté provisoire. La wilaya de Batna est classée en première position, avec 16 affaires, suivie de Aïn Témouchent avec 11 affaires et Oran avec 9 affaires. Au cours de l'année dernière,549 personnes impliquées dans 602 affaires ont été arrêtées, dont 13 femmes. La wilaya de Sétif avait enregistré le taux le plus élevé de crimes de ce genre, avec 49 affaires, suivie de la wilaya d'Oran et de Béjaïa. Au total, pour cette même année, les éléments de la Gendarmerie nationale, à eux seuls, ont relevé 602 affaires liées à la violence, contre 358 victimes tabassées ou tuées par leurs enfants, dont 350 pères et 3 mères. Ces affaires impliquent 549 personnes dont 347 ayant bénéficié de liberté provisoire. En 2010, ce phénomène qui avait touché la majorité des wilayas avait vu l'arrestation de 465 personnes, impliquées dans 461 affaires, dont 23 femmes. La wilaya de Sétif avait enregistré le plus fort taux d'affaires liées à ce type de criminalité, avec 41 affaires, suivie d'Oran avec 38 affaires et Chlef 24. Les crimes et la violence contre les parents ont tendance à augmenter. Au cours de cette même année 2010, quelque 461 affaires ont impliqué 465 personnes à l'origine de 324 victimes : 167 pères et 157 mères.