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LES CHIFFRES REVÈLENT UNE GRAVE EXTENSION DU PHENOMÈNE
Ces Algériens qui battent leurs parents !
Publié dans Liberté le 06 - 05 - 2012

Pour des histoires d'indivision, d'argent de poche, de pensions alimentaires, de prise en charge des enfants, de licences de voiture ou encore de parcelles de terrain, la progéniture recourt à un rare acharnement causant, souvent, des parricides.
La violence contre ascendants devient un fléau majeur dans la société algérienne. On a la nette impression que les enfants ne reculent devant rien au point de commettre des crimes, sinon des coups et blessures volontaires au moyen d'armes blanches, des insultes et des injures, constituant, du coup, une forme extrême de violence. Généralement, ce sont les personnes les plus vulnérables ou ignorant les termes de la loi qui se font tabasser par leurs enfants dont les personnes dépassant les 65 et 70 ans. Y compris les femmes mariées, elles se mêlent de la vie des parents pour “grignoter” des choses matérielles, à défaut créer un climat d'insécurité familial poussant leurs enfants jusqu'à réclamer des biens. En nette augmentation d'année en année, la violence contre des ascendants, relève la Gendarmerie nationale, “est une réalité amère confirmée par les faits et les chiffres”. Ainsi, durant les trois premiers mois de l'année 2012, pas moins de 113 affaires ont été traitées ayant abouti à l'arrestation de 96 personnes, dont 3 femmes. Et si la justice a prononcé la mise sous mandat de dépôt de 41 individus, il n'en demeure pas moins que 55 autres ont bénéficié de la liberté provisoire, et ce, en attendant les résultats de l'instruction judiciaire. Batna vient en tête avec 16 affaires, suivie d'Aïn Témouchent avec 11 affaires et Oran avec 9 cas.
En plus de cette inquiétante augmentation des cas de violence, on relève, en revanche, un accroissement des personnes impliquées dans ces affaires, devenues fort malheureusement un rituel dans nos tribunaux. En ce sens, pas moins de 602 affaires ont été traitées en 2011 ayant abouti à l'arrestation de 549 personnes, dont 202 ont été placées sous mandat de dépôt, contre 461 affaires en 2010 ayant conduit à l'interpellation de 465 personnes, dont 220 écrouées. Autres chiffres qui donnent froid dans le dos, note encore la Gendarmerie nationale, 67 parents (24 mères et 43 pères) ont été victimes de violence contre 358 victimes (8 mères et 350 pères) pour toute l'année 2011 et 324 victimes, dont 157 de sexe féminin pour toute l'année 2010. Il faut relever, également, que les auteurs, en plus des problèmes liés au matérialisme, sont souvent sous l'effet de drogues, de psychotropes, de boissons alcoolisées, ou encore de médicaments prescrits et liés aux traitements psychiatriques. Concernant les autres régions du pays les plus touchées par ce phénomène, on retrouvera également Sétif avec 6 victimes, Béjaïa et Relizane avec 5 victimes, alors qu'en 2010 Sétif a occupé la première place avec 32 victimes, suivie de Mascara avec 16 victimes, et Batna, Tlemcen et Oran avec 15 victimes. En outre, en 2011, les services de la GN ont aussi enregistré 40 victimes à Sétif, 27 autres à Mostaganem, 22 à Oran et 21 à Relizane.
Il faut savoir que la loi algérienne punit toutes les violences commises contre les ascendants. Ainsi, selon l'article 267 du code pénal, toute personne incriminée dans la violence contre des ascendants est punie de 5 à 10 ans de prison ferme. Par ailleurs, le même auteur est puni de 10 à 20 ans de prison si la victime est amputée de l'un de ses membres, perd la vue ou est atteinte d'une quelconque invalidité permanente. Enfin, si le parricide est constaté à l'encontre de ces ascendants, l'auteur est puni à perpétuité.
F B


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