Résumé de la 349e partie - Le jeune Al Capone fait la connaissance de Frankie Yale qui le met au contact de Torrio, l'ancien gangster de Brooklyn, qu'il a connu dans son enfance. Quand Yale ouvre un bar à Coney Island, Torrino lui recommande son jeune protégé. — C'est un garçon très débrouillard, de plus, tu pourras l'utiliser plus tard ! Yale sait ce que ces mots veulent dire : mais avant de faire partie de sa bande, Al devra faire ses preuves. Un soir, alors qu'il se trouve avec lui, Yale lui dit : — Je viens d'ouvrir un bar et j'ai besoin d'un gars pour me seconder : un homme sur qui je pourrais compter. Veux-tu être ce gars ? — Oui, dit sans hésiter Al qui s'ennuie à couper du papier dans une entreprise. Le voilà donc barman à Coney Island, dans le Havard Inn, un établissement où vont passer tous les gangsters de New York. Il est placé à la caisse, mais il va faire aussi le serveur, quand le personnel n'est pas suffisant, voire, à l'occasion, videur. Ce jeune homme qui paraît frêle, est, en fait très fort ; il sait faire entendre sa voix et se faire obéir. Al s'acquitte scrupuleusement de son travail, toujours à l'heure, très affable avec les clients, il se fait beaucoup d'amis. Son patron est satisfait de lui. C'est alors qu'un incident, qui a failli lui coûter la vie, éclate. Il est en train de servir quand un couple – un jeune homme et une femme – entre et va occuper une table. La fille est très jolie et Al éprouve aussitôt le besoin de parler avec elle. Il s'approche de la table, se baisse vers la fille et lui dit : — Mademoiselle, vous avez un joli postérieur, permettez-moi de vous en féliciter. Le jeune homme, qui est en fait le frère de la femme, a entendu la remarque et, la prenant pour une insulte, le frappe d'un violent coup de poing qui le fait tomber. Il se relève, en colère, décidé à rendre le coup. Mais le jeune homme sort un couteau. Al avance quand même : l'autre le frappe par trois fois, le blessant à la main, puis empoignant sa sœur, il se précipite dehors. «C'est Franck Gallucio», dit-on à Al. Ce Franck Gallucio est en rapport avec les gangs les plus importants de New York. D'ailleurs l'incident ne tarde pas à faire du tumulte. Le jour même il va voir son protecteur, Lucky Luciano, le célèbre chef de gang et se plaint du barman de Yale. — Je l'ai blessé, dit-il mais, il mérite un plus grand châtiment ! — Ne tente rien, dit Luciano, je ne veux pas de guerre avec Yale, laissez-moi le voir, nous trouverons un arrangement ! Il va retrouver Yale et lui raconte ce qui s'est passé. On lui demande de faire venir le jeune agresseur. Les quatre hommes – Yale, Luciano, Gallucio et Al Capone – se rencontrent au bar. Capone est irrité de revoir celui qui l'a frappé et blessé, mais sous la contrainte de Yale et de Luciano, il doit faire des excuses. — Je regrette, ce qui s'est passé, dit-il à Gallucio. Il lui demande de se contrôler, mais en même temps, il va lui apprendre que la violence est la seule arme vraiment efficace, dans un monde où règne la loi de la jungle. «Ne laisse personne te marcher sur les pieds !» Il lui apprit aussi les moyens de se faire de l'argent facilement : en escroquant les gens, et surtout en rackettant les commerçants. (A suivre...)