Résumé de la 7e partie n A dix-huit ans, Al Capone est recruté comme barman par Frankie Yale, un gangster connu de Brooklyn. Employé aimable, Al est apprécié de tout le monde. C'est alors que survient un incident. Il est en train de servir quand un jeune homme et une femme entrent et occupent une table. La fille est très jolie et Al éprouve aussitôt le besoin de parler avec elle. Il s'approche de la table, se baisse vers la fille et lui dit : «Mademoiselle, vous avez un joli postérieur, permettez-moi de vous en féliciter.» Le jeune homme, qui est, en fait, le frère de la femme, a entendu la remarque et, la prenant pour une insulte, se lève : «Malotru !» Il accompagne l'interjection d'un violent coup de poing qui fait tomber Al. Celui-ci se relève, en colère, décidé à rendre le coup. Mais le jeune homme sort un couteau. Al avance quand même : l'autre le frappe par trois fois, le blessant à la main, puis empoignant sa sœur, il se précipite dehors. «C'est Franck Gallucio», dit-on à Al. Ce Franck Gallucio est en rapport avec les gangs les plus importants de New York. D'ailleurs, l'incident ne tarde pas à faire du tumulte. Le jour même, il va voir son protecteur, Lucky Luciano, le célèbre chef de gang et se plaint du barman de Yale. «Je l'ai blessé, dit-il, mais il mérite un plus grand châtiment ! — Ne tente rien, dit Luciano, je ne veux pas de guerre avec Yale, laissez-moi le voir, nous trouverons un arrangement !» Il va trouver Yale et lui raconte ce qui s'est passé. «Al a tenu ces propos à une cliente, de plus, la sœur de Gallucio ? — Oui, dit Luciano, mon protégé est outré par ce comportement. — Eh bien, dit Yale, fais-le venir !» Les quatre hommes – Yale, Luciano, Gallucio et Al Capone — se rencontrent au bar. Capone est irrité de revoir celui qui l'a frappé et blessé, mais sous la contrainte de Yale et de Luciano, il doit faire des excuses. «Je regrette ce qui s'est passé», dit-il à Gallucio. «Dorénavant, dit Yale, tu devras te contrôler !» Il lui demande de se contrôler, mais en même temps, il va lui apprendre que la violence est la seule arme vraiment efficace dans un monde où règne la loi de la jungle. «Ne laisse personne te marcher sur les pieds !» Il lui apprend aussi les moyens de se faire de l'argent facilement: en escroquant les gens et surtout en rackettant les commerçants. «Ces bourgeois sont près de leurs sous, mais quand ils se sentent menacés, ils mettent la main à la poche !» Ces leçons, Al Capone va les retenir, en attendant de les mettre en pratique. (à suivre...)