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Djamel Izli* à InfoSoir
«...sinon on n'a qu'à mettre cette chanson au musée»
Publié dans Info Soir le 07 - 06 - 2012

InfoSoir : Quel est l'état des lieux de la chanson mozabite aujourd'hui ?
Djamel Izli : La chanson du M'zab n'est qu'à ses débuts. Je suis désolé de constater les contraintes et difficultés vécues par certains artistes de la région qui affrontent le refus de la société.
Il faut dire ce qu'il en est. Heureusement et par rapport à tout ce qui se fait du côté du ministère de la Culture et des festivités organisées par la direction de la culture de la wilaya, nous avons eu ce festival qui est à sa 3e édition. A Ghardaïa, nous avons des groupes qui conservent le chant religieux du M'zab à leur façon. Et je les respecte. Il y a aussi, de jeunes artistes qui voient encore la chanson mozabite à d'autres niveaux.
Comment voyez-vous l'évolution future de ce style ?
La chanson mozabite peut être véhiculée dans tous les styles. Pour qu'elle puisse sortir de la région, il faut acquérir une grande expérience pour sentir les textes dans les arrangements et le travail avec les instruments contemporains que j'ai acquis avec le temps. Mais je suis toujours optimiste et je garde espoir, malgré toute la pression qu'endure l'artiste dans cette région où le chant instrumental est carrément interdit, voire banni. On se bat pour briser ce tabou qui n'a plus de sens aujourd'hui.
De nouvelles voix commencent à émerger
J'applaudis l'initiative du lancement d'un festival dédié uniquement à la chanson et à la musique du M'zab qui est à sa 3e édition. On commence à découvrir de nouveaux talents pour qu'il y ait une succession dans le domaine malgré le manque de moyens (studio professionnel...). Au moins notre espoir et notre effort n'auront pas été vains. Nous sommes, par ailleurs, en train d'essayer de montrer à notre communauté que si on laisse la chanson du M'zab s'épanouir, elle aura sa place et pourra être entendue à tous les niveaux.
Et votre fille Amira, première chanteuse mozabite...
Amira a fait son choix et je le respecte. Je serai toujours à ses côtés si elle veut continuer sur cette lignée. Pour qu'elle soit un jour, l'ambassadrice de la chanson du M'zab, cela me fera plaisir. Mais si elle change d'avis, je serai toujours là pour l'accompagner dans ses choix car mon principe est de respecter le choix de mes enfants tout comme j'aime qu'on respecte le mien.
Votre appel ?
La chanson du M'zab comme toutes les chansons du monde, mérite d'avoir une place dans cet univers artistique. Les textes de la chanson du M'zab existent en grande quantité et en qualité. Si on veut conserver cette chanson, on doit l'accompagner avec les outils contemporains, de notre temps. Mais on doit la mettre en valeur en la faisant connaître pour qu'elle puisse rester réellement vivante. Sinon, vaut mieux la mettre au musée si on voit qu'elle a déjà vécu. Je vois que cela fait partie des objectifs de l'artiste qui contribue quelque part dans l'évolution de sa culture.
*Artiste mozabite, directeur artistique de la 3e édition du Festival de la musique et du chant du M'zab.


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