Dans un stade comble et surchauffé par des supporters qui se sont époumonés comme un seul homme pour porter leur équipe, les Polonais sont bien entrés dans le match et Boenisch poussait le premier Malafeev à une parade réflexe du tibia (7'). Les locaux malmenaient leur adversaire et Polanski voyait son but logiquement refusé pour un hors-jeu (18'). Après vingt bonnes premières minutes de la part des coéquipiers d'Obraniak, les Russes ont repris la possession de balle, cassé le rythme et tourné autour de la surface sous l'impulsion d'Arshavin, très en vue. Et sur un coup franc tiré par ce dernier, Dzagoev inscrivait son 3e but dans la compétition (37'). Après la pause, la Russie a tenté d'enfoncer le clou avec plusieurs occasions à la clé, mais la défense polonaise tenait bon et de l'autre côté du terrain, Blaszczykowski égalisait d'une superbe frappe, dans un stade en délire (57'). La dernière demi-heure a été très ouverte avec des occasions de part et d'autre. Chacune des deux équipes aurait pu l'emporter. Alors que les "Français" Perquis et Obraniak ont réalisé un bon match, les Polonais ont été généreux dans l'effort mais un peu brouillons et pas toujours lucides, face à des Russes bien organisés et qui ne se sont pas affolés. Smuda : «Les quarts ? On y croit» "La pression était forte au match d'ouverture (contre la Grèce 1-1), mais là elle est encore plus forte au fur à mesure que nous avançons. Nous devons nous reposer après les efforts de ce soir, voir qui est blessé sérieusement ou pas. Mais ce match a prouvé que nous sommes capables de gagner contre la République tchèque pour nous qualifier pour les quarts de finale. Nous essaierons de le faire." Arshavin : «On s'est relâché en 2e mi-temps» "Nous avons bien débuté en prenant l'avantage, mais après la pause on s'est relâché, ce qui permis à la Pologne de répliquer sur des contre-attaques dangereuses. Ils aiment jouer comme ça et le font bien, malheureusement pour nous, ils sont parvenus à égaliser sur un de ces contres. Nous étions un peu fatigués en fin de match, nous n'avons pas pu mettre suffisamment de pression sur le but polonais pour marquer et l'emporter". 130 hooligans russes et polonais interpellés Environ 130 hooligans polonais et russes ont été interpellés et 10 personnes blessées légèrement lors d'accrochages hier soir entre supporters des deux camps avant le début du match Pologne-Russie (1-1). La police a utilisé un canon à eau, des gaz lacrymogènes, des chiens, des balles en caoutchouc et des bombes à poivre pour disperser des hooligans polonais et séparer les supporters des deux camps. Le résultat de la partie, qui a vu les deux équipes se séparer sur un nul (1-1), préservant ainsi les chances de la Pologne de se qualifier pour les quarts de finale de l'Euro a, semble-t-il, calmé les esprits, aucun incident majeur n'ayant été signalé après minuit heure locale. Advocaat : «Le nul est un bon résultat» "La Pologne a très bien joué ce mardi soir sous la pression pour ne pas manquer une opportunité de se qualifier en cas de défaite. Nous leur avons permis de se procurer beaucoup d'occasions en attaque. Cela veut dire que nous devons améliorer notre jeu défensif. Mais nous avons aussi bien joué, et marqué avant la mi-temps. Nous avons aussi eu pas mal d'occasions de but en seconde période, mais les avons toutes manquées. Je dirai au final que le nul est un bon résultat pour nous". Blaszczykowski : «Le destin est entre nos pieds» Nous avons fait beaucoup d'efforts et tout a marché à 90%. Il ne nous manque qu'un résultat positif, une victoire. J'attends donc avec impatience le prochain match (contre la République Tchèque). Il nous reste trois jours pour montrer ce dont nous sommes capables au public de Wroclaw. Notre réaction après la pause et notre égalisation illustrent la bonne ambiance dans le groupe. Chaque joueur, y compris les remplaçants, sont concernés et je veux conduire cette équipe en quarts de finale". Blaszczykowski : «Le destin est entre nos pieds» Nous avons fait beaucoup d'efforts et tout a marché à 90%. Il ne nous manque qu'un résultat positif, une victoire. J'attends donc avec impatience le prochain match (contre la République Tchèque). Il nous reste trois jours pour montrer ce dont nous sommes capables au public de Wroclaw. Notre réaction après la pause et notre égalisation illustrent la bonne ambiance dans le groupe. Chaque joueur, y compris les remplaçants, sont concernés et je veux conduire cette équipe en quarts de finale". Dzagoev frappe encore et reprend seul la tête L'attaquant Alan Dzagoev, auteur du but de la Russie mardi contre la Pologne (1-1) lors de la 2e journée du groupe A de l'Euro-2012 de football, a repris seul les commandes du classement des buteurs avec trois réalisations au total. Le joueur de 21 ans, nouvelle star de cet Euro, avait déjà inscrit un doublé lors de la 1re journée contre la République Tchèque (4-1), vendredi dernier à Wroclaw. Mardi, le Tchèque Vaclav Pilar avait lui inscrit son 2e but de la compétition lors de la victoire de son équipe contre la Grèce (2-1). Classement : 3 buts: Dzagoev (Russie) 2 buts: Mandzukic (Croatie), Pilar (République Tchèque), Shevchenko (Ukraine) 1 but: Blaszczykowski (Pologne), Di Natale (Italie), Fabregas (Espagne), Gekas (Grèce), Gomez (Allemagne), Ibrahimovic (Suède), Jelavic (Croatie), Jiracek (République Tchèque), Krohn-Dehli (Danemark), Lescott (Angleterre), Lewandowski (Pologne), Nasri (France), Pavlyuchenko (Russie), Salpingidis (Grèce), Shirokov (Russie), St Ledger (Eire) Grèce 1 - Rép. Tchèque 2 La bonne affaire pour les Tchèques Lourdement battus par la Russie (4-1) vendredi dernier, les Tchèques n'ont pas tardé à se refaire une santé, avec deux buts dès les premières minutes, inscrits par Jiracek (3') et Pilar (6'). Un départ canon pour les coéquipiers de Plasil qui n'ont pas relâché l'étreinte et auraient pu aggraver la marque à la demi-heure de jeu, alors que leur adversaire n'avait pas encore réussi à tirer une seule fois au but. Pour ne rien arranger côté grec, le gardien Chalkias quittait le terrain sur blessure, remplacé par Sifakis (23'). La formation hellénique a cru se relancer peu avant le repos, mais le but était logiquement refusé pour un léger hors-jeu (44'). Après la pause, les Grecs qui avaient été nettement dominés dans le jeu jusque là, haussaient enfin leur niveau et ne tardaient pas à réduire le score par Gekas qui profitait d'une mésentente entre Cech et Sivok (53'). La physionomie du match s'inversait, les champions d'Europe 2004 se montraient beaucoup plus entreprenants et dangereux face à des Tchèques déstabilisés par la sortie de Rosicky à la mi-temps et le but gag encaissé. La fin de match a été acharnée, mais le tableau d'affichage ne bougeait plus. Bilek : «Notre domination a payé» "Les changements apportés se sont avérés très positifs. Nous avons fait une excellente première mi-temps. Nous avons contrôlé la partie et marqué rapidement. Tomas Rosicky a ensuite été blessé et nous avons perdu en créativité. Nous espérons qu'il va se rétablir bientôt. Nous avons ensuite concédé un but vraiment bête et étions sous leur pression. Les Grecs n'ont pas eu beaucoup d'occasions, car nous dominions le jeu aérien. Nous sommes très contents de notre victoire après le premier match où rien n'avait marché". Santos : «Il y a encore de l'espoir» "Le match a très mal commencé pour nous. On savait que cela pouvait arriver. Lors de leur premier match, les Tchèques avaient été très conquérants dès leur entrée sur le terrain, mais bien que nous ayons été mis en garde, nous n'avons pas réussi à répondre. Nous avions concédé quatre buts en dix matches de qualifications, et nous avons déjà encaissé trois en deux matches ! Ces minutes nous ont coûté cher. Après, nous étions enfin présents sur le terrain, nous avons joué avec notre cœur, nous avons tout fait pour égaliser, mais nous n'y sommes pas parvenus. Il faut maintenant se tourner vers le dernier match, il y a encore de l'espoir". Jiracek : «Nous sommes heureux» "Nous l'avons fait ! Le but était vraiment important et nous sommes très heureux. Après cinq minutes, nous étions devant, le public nous poussait. Mais en seconde période, nous étions désorganisés et devions donc nous battre jusqu'à la fin. Maintenant, nous allons nous concentrer sur le match face à la Pologne qui sera très important et que nous devrons maîtriser". Inquiétude pour Rosicky Tomas Rosicky a dû quitter ses partenaires dès la mi-temps mardi, lors du match remporté face à la Grèce (2-1). Le milieu de terrain de la République Tchèque souffre d'une lésion à un tendon d'Achille. Il passera des examens prochainement pour connaître l'étendue exacte des dégâts mais sa participation au troisième match face à la Pologne est d'ores et déjà compromise.