Pologne 1 - Russie 1 : Les Polonais encore en vie Stade : Municipal Stadium de Wroclaw (Pologne) Affluence : nombreuse Arbitres : Lannoy, Cano, Annonier (France) Avertissements : Torossidis (34'), K. Papadopoulos (56'), Salpingidis (57') (Grèce) ; Rosicky (27'), Jiracek (36'), Kolar (65') (Rép. tchèque) Buts : Gekas (53') (Grèce) ; Jiracek (3'), Pilar (6') (Rép. tchèque) Grèce : Chalkias (Sifakis 23'), Maniatis, K. Papadopoulos, Samaras, Karagounis, Salpingidis, Torossidis, Fotakis (Gekas 46'), Holebas, Katsouranis, Fortounis (Mitroglou 71') Entraîneur : Fernando Santos Rép. tchèque : Cech, Gebre Selassie, Kadlec, Sivok, Limbersky, Rosicky (Kolar 46') (Rajtoral 90'), Plasil, Pilar, Baros (Pekhart 64'), Hünschman, Jiracek. Entraîneur : Michal Bilek Balayée lors de son premier match par la Russie 4-1, la République tchèque s'est rattrapée hier en battant la Grèce 2-1. Il est vrai qu'une réaction des Tchèques, des habitués de la compétition, était attendue. Elle est arrivée et même plus rapidement qu'on le croyait puisqu'il ne leur a pas fallu plus de 6 minutes pour plier le match. A la 3', Jiracek profite d'un service entre deux défenseurs de Hübschman pour se présenter seul face au gardien de but grec Chalkias et le battre de près. Trois minutes plus tard, les Tchèques, déchaînés, enclenchent une attaque rapide qui voit la latéral Gebre Sellassie déborder sur la droite et centrer au point de penalty. Chalkias rate l'interception du ballon et Pilar, embusqué derrière un défenseur grec, pousse le cuir du tibia dans les filets. Vite fait, bien fait. Les Grecs, instruits par le scénario de leur premier match face à la Pologne, ont continué à y croire, essayant d'animer le front de l'attaque, mais les Tchèques tenaient bon derrière. Encore une bourde de Cech ! En début de deuxième mi-temps, les Grecs ont quand même réussi à marquer suite à une bourde du portier Petr Cech. Après les quatre buts encaissés face à la Russie, le gardien de Chelsea a confirmé hier encore qu'il n'est pas aussi rassurant qu'à son habitude. La Grèce, de son côté, s'est remise à y croire, repensant au match face à la Pologne, mais les miracles ne se produisent pas tous les jours. Grâce à sa victoire, la République tchèque se relance dans la course à la qualification. De leur côté, les Grecs sont condamnés à gagner samedi prochain face à la Russie. -------------------------- Bilek : «Nous avons débuté comme il le fallait» «Nous avons débuté le match comme il fallait et fait rapidement la différence. En début de deuxième mi-temps, nous avons concédé un but bête qui a redonné l'espoir aux Grecs, mais nous nous sommes bien battus et avons tenu. Les Grecs ont vraiment poussé à la fin, mais notre défense a été solide. Cette victoire nous rend optimistes pour l'avenir.» -------------------------- Santos : «Nous avons dû courir après le score» «Encore un match où nous avons très mal débuté ! Nous avons dû courir après le score tout au long du match pour avoir été mis en difficulté aussi rapidement. Pourtant, durant les qualifications, nous avons encaissé peu de buts, mais voilà que ça nous arrive maintenant. Faute d'avoir trouvé un bon équilibre, nous n'avons pas pu ajouter un deuxième but.» -------------------------- Rosicky blessé Le meneur de jeu de la sélection de la République tchèque, Tomas Rosicky, n'a pas pu terminer le match d'hier face à la Grèce. En effet, il a dû être remplacé à la mi-temps lorsque le staff médical de la sélection a constaté que son genou a enflé. Interrogé sur son cas à la fin du match, le sélectionneur tchèque, Michal Bilek, s'est contenté d'affirmer qu'il «est encore prématuré pour déterminer la gravité de sa blessure» et qu'il «espère juste qu'il sera rétabli pour les prochains matches». -------------------------- Pologne 1 - Russie 1 : Les Polonais encore en vie Stade : national de Varsovie (Pologne) Affluence : nombreuse Arbitres : Stark, Salver et Pickel (Allemagne) Avertissements : Polanski (Denisov (60'), Dzagoev (75') (Russie) Buts : Blaszczykovsky (57') (Pologne) ; Dzagoev (37') (Russie) Pologne : Tyton, Piszczek, Boenisch, Wasilewski, Perquis, Dudka (Mierjezewski 73'), Polanski (Matuszczyk 85'), Blaszczykowski, Obraniak (Brozek (90'+3), Murawski, Lewandovski. Entraîneur : Franciszek Smuda Russie : Malafeev, Anyukov, Zhirkov, Berezutski, Ignashevich, Denisov, Shirokov, Zyryanov, Dzagoev (Ismailov 80'), Arshavin, Kerzhakov (Pavlyuchenko 70'). Entraîneur : Dick Advocaat La première mi-temps a été globalement à l'avantage des Russes, plus présents et plus tranchants en attaque. Les Polonais ont tenté de rééditer leur excellent début de match face à la Grèce, mais il était clair que la Russie est un adversaire d'un tout autre calibre. Blaszczykowski et Lewandovski avaient beau essayer d'emballer l'attaque polonaise, c'était dur face à des Russes qui pressaient comme il faut et montaient rapidement vers l'avant, ce qui obligeaient les Polonais à la prudence derrière.. Avec Andry Arshavin à la baguette, la Russie a fait étalage d'un grand potentiel offensif, se montrant dangereuse presqu'à chaque raid. La récompense allait venir à la 39' : Arshavin botte un coup franc sur la tête de Alan Dzagoev, qu'il a vu venir de loin, lequel fait mouche de la tête. Les Russes rentrent au vestiaire pour la pause avec un avantage logique au score. Les Russes n'ont pas profité des raids d'Arshavin Alors qu'on croyait les Polonais moralement abattus, ils ont fait preuve de beaucoup de détermination et de hargne durant la seconde période. Leurs tentatives ont finalement abouti à une égalisation obtenue à la 57' par Blaszczykowski d'un tir puissant du pied gauche à l'entrée de la surface de réparation. Les Polonais sont revenus dans le match et les Russes n'en avaient à s'en prendre qu'à eux-mêmes tant ils avaient la possibilité de creuser l'écart maintes fois, surtout avec les raids de Arshavin qui n'ont pas trouvé de pied pour être concrétisés en buts. Au fil des minutes, les Polonais ont repris confiance et sont devenus de plus en plus dangereux. Sur consigne de leur entraineur, ils ont beaucoup tiré de loin, en vain. Les Russes, quant à eux, se sont clairement émoussés à la fin du match et se sont rendus à chercher le nul qui, en définitive, n'était pas une si mauvaise affaire. Le match s'est terminé ainsi sur un score de parité qui préserve les chances de la Pologne de se qualifier pour les quarts de finale. --------------------------------------- La marche des supporters russes empêchée Comme rapporté dans notre édition d'hier, les quelque 5000 supporters russes qui ont pu avoir un ticket d'entrée pour le match avaient projeté d'effectuer une marche du centre-ville de Varsovie jusqu'au stade national. C'était une manière pour eux de se rendre au stade tout en «fêtant» la fête nationale russe. Cependant, les autorités polonaises ont empêché la marche en interdisant les Russes de se regrouper à la place Charles-de-Gaulle, lieu désigné pour le départ. Le risque de débordements et d'affrontements avec des supporters polonais, connaissant les tensions qui existent entre les deux pays, ont motivé cette décision. --------------------------------------- Les Russes provoquent les Polonais avec un drapeau géant Lorsque l'hymne national russe était en train d'être entonné, les supporters russes, parqués dans l'angle entre la deuxième tribune et la tribune de gauche, ont déployé un drapeau géant sur lequel était écrit «THIS IS RUSSIA» (C'est la Russie). Le drapeau a couvert toute la partie réservée aux Russes. Les supporters polonais ont commencé à siffler lorsque le drapeau se déployait, mais se sont rapidement tus afin de respecter l'hymne de l'adversaire. A défaut d'avoir pu organiser leur marche dans la ville, les Russes ont trouvé ainsi un autre moyen de provoquer les Polonais.