Ralph Raymond Andrews a été emprisonné à vie pour le viol et le meurtre d'une femme à Chicago. Mais, en prison, il s'est vanté d'en avoir tué beaucoup plus, des années auparavant. Les autorités pénitentiaires l'ont enregistré à son insu et la police a découvert qu'il se vantait de quarante autres meurtres... Il a été condamné pour un second meurtre et il est soupçonné d'au moins deux autres. Les vérifications sont encore en cours dans l'Indiana, le Michigan, le Wisconsin et l'Illinois. L'amie de la s?ur d'une de ses victimes, qu'il a failli tuer en 1973, est sortie avec lui en 1961, quand ils étaient adolescents. Elle vivait à Chicago et lui à Evanston. Elle n'est pas encore parvenue à comprendre comment son gentil petit ami de l'époque a pu devenir un tueur en série vicieux. Elle se souvient qu'il était beau garçon, poli et qu'il avait beaucoup d'humour. Ils ont arrêté de sortir ensemble lorsque Andrews a été arrêté pour vol de voiture et s'est retrouvé en prison, à 17 ans. Il lui a envoyé une lettre dans laquelle il lui expliquait qu'il ne voulait pas la blesser et qu'il fallait qu'elle se trouve quelqu'un d'autre, parce qu'il n'était plus «un gars bien». La seule étrangeté dont elle se souvienne était qu'il lui arrivait de faire des blagues sur des animaux qu'il aurait décapités, le week-end, pour passer le temps... Andrews est marié et il a trois enfants. En 1991, la police a découvert Virginia Griffin, 41 ans, violée et assassinée dans son appartement de Rogers Park. Le couteau utilisé pour la tuer a été retrouvé dans la maison de Ralph Andrews. Il a été arrêté et condamné en 1993 à la prison à vie. Andrews, qui vivait alors à Chicago, était gardien dans les jardins de Pottawattomie, dans le North Side. Andrews avait déjà un lourd casier judiciaire concernant des agressions sexuelles sur des adolescentes (datant de 1972), des enlèvements et avait déjà été emprisonné pour coups et blessures. Il avait été acquitté d'une tentative de meurtre en 1973, liée à l'agression au couteau de deux auto-stoppeuses de 15 ans, le long de la Edens Expressway à Highland Park. Tout cela non seulement dans l'Illinois, mais aussi dans l'Indiana, le Wisconsin et le Michigan. Durant son procès pour le meurtre de Virginia Griffin, trois jeunes femmes témoignèrent du fait qu'elles avaient été violées et battues par Andrews. L'une d'elles, Betty Hanson, décrivit comment il les avait poignardées, elle et son amie, après leur avoir proposé de les prendre en stop, en 1973. Traumatisée, elle n'avait pas compris pourquoi il avait été acquitté et, déjà, elle avait été persuadée qu'il tuerait à nouveau. Lorsqu'elle et son amie étaient montées en voiture, Betty Hanson avait réalisé qu'il n'y avait pas de poignée de portière du côté passager. Mais il neigeait et «il avait l'air gentil», alors elles «ne s'étaient pas trop posé de questions». Mais il ne les avait pas conduites chez elles et elles avaient commencé à s'inquiéter. Il avait répondu calmement : «Vous deux, vous n'allez nulle part. Je veux voir à quoi ressemblent de jolies filles comme vous sans leurs vêtements.» Andrews leur avait raconté ce qu'il allait leur faire. Il leur avait expliqué qu'il allait attacher Betty Hanson et la forcer à le regarder violer son amie, avant qu'il ne s'en prenne à elle. Betty Hanson avait alors pris son courage à deux mains, elle s'était jetée sur le volant et la voiture était sortie de la route. (à suivre...)