Le point n La réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA), a été une opportunité pour ces derniers d'aborder les relations bilatérales. Le ministre marocain des Affaires étrangères a, lors d'une conférence de presse conjointe au terme de cette même rencontre, indiqué que les sujets de désaccord entre l'Algérie et le Maroc ne devraient pas constituer un obstacle au développement des relations bilatérales. «Les sujets de désaccord ne doivent pas constituer un obstacle au développement des relations (bilatérales), qu'il s'agisse de la question du Sahara occidental ou autres», a précisé Saâdeddine El-Othmani. A la question de savoir si la question du Sahara occidental était un «obstacle» à la coopération bilatérale, le chef de la diplomatie marocaine a souligné la «volonté politique» des deux pays de développer leurs relations à tous les niveaux. Les deux parties «ont convenu que la question du Sahara occidental est aujourd'hui suivie par le secrétaire général de l'ONU, son représentant personnel et le Conseil de sécurité», a-t-il précisé. «Ces questions doivent suivre leur cours dans ce cadre. Nous nous consacrons, pour notre part, au développement des relations bilatérales et à la construction du Maghreb arabe qui est un impératif», a-t-il souligné. Rafik Abdesslam, ministre tunisien des Affaires étrangères qui s'est entretenu hier lundi avec son homologue algérien, en marge de la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA a, quant à lui, affirmé avoir examiné avec son homologue algérien, les relations algéro-tunisiennes qui sont, a-t-il dit «excellentes» soulignant qu'il existe «une volonté commune» de les hisser «aux meilleurs niveaux de manière rationnelle et progressive et de développer la coopération bilatérale dans divers domaines». De son côté, Mourad Medelci a souligné qu'il existait «une ferme volonté commune de consolider les relations algéro-tunisiennes». «Notre objectif commun est de réaliser la cohésion totale et la complémentarité économique entre les deux pays», a-t-il souligné. «Aujourd'hui nous avons eu l'occasion d'évoquer les questions sécuritaires. Nous avons la ferme volonté de sécuriser tous les pôles de coopération dans l'espace maghrébin et nous travaillons sans relâche pour sécuriser notre processus commun pour une intégration maghrébine à même de répondre aux aspirations et attentes des peuples de la région». A l'ouverture de la réunion, Mourad Medelci, le chef de la diplomatie algérienne, avait rappelé que «les défis actuels» nécessitaient «davantage d'efforts en faveur du renforcement de la coopération bilatérale et régionale». R. N. / APS