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Musique / Ba Cissoko
Entre ancestralité et modernité
Publié dans Info Soir le 14 - 07 - 2012

Portrait - La musique par laquelle Ba Cissoko s'illustre, se veut une aventure sonore où se mêlent délicieusement les humeurs et les styles.
Ba Cissoko, chanteur et musicien d'origine guinéenne installé en France, a animé une soirée au théâtre de verdure Saïd-Mekbel du Bois des Arcades (office de Riad el-Feth).
Son instrument de prédilection est la kora à travers lequel il offre des compositions de musique mandingue qui se mêlent à des parcelles de reggae, rock, salsa et afrobeat, non sans groove et funky.
S'exprimant sur sa musique, Ba Cissoko révèle : «Je mixe l'oralité mandingue aux riffs urbains du rock et du funk.» Héritier d'une lignée de griots guinéens, l'artiste a su associer la tradition au modernisme, voire l'authenticité à la créativité. «J'ai hérité en effet du savoir artistique de mes parents, en particulier celui de mon oncle, le grand maître M'bady Kouyaté avec qui j'ai fait le voyage jusqu'en Casamance pour maîtriser la kora», raconte-t-il.
Ce voyage se voulait initiatique. Parce que sur la base de sa culture ancestrale, viennent se superposer d'autres strates de sons, d'inspirations contemporaines.
Autrement dit, Ba Cissoko n'a pas hésité à faire sa petite révolution musicale. C'est ainsi qu'il recrée la kora, un instrument à cordes traditionnel, représentatif de la culture et de l'ancestralité mandingues. Il y apporte sa touche personnelle en le modernisant. C'est alors que l'artiste, passé maître dans cet instrument, électrise la kora, tout en demeurant cependant fidèle à sa culture ancestrale, chantant dans sa propre langue et/ou dans les dialectes de sa région. Car Ba Cissoko aime – et préfère – s'adresser à toutes les ethnies de son pays. Ba Cissoko se veut ouvert aux influences musicales et, du coup, il œuvre à des ouvertures sur le monde en exposant toute la tradition qu'il connaît, essayant surtout de créer quelque chose avec son instrument de prédilection.
C'est ainsi qu'à la kora viennent s'ajouter d'autres instruments, privilégiant les rencontres avec nombre d'autres musiciens. «A partir de la kora, nous avons rajouté de la guitare acoustique, la basse, la batterie et les cuivres», dit-il. Autour de Ba, on retrouve ses musiciens complices de toujours, à savoir ses jeunes cousins : Sékou Kouyaté à la kora électrique, Ibrahima Kourou Kouyaté à la basse, Abdoulaye Kouyaté à la guitare (son jazzy), son compagnon Al-Hassane Camara le percussionniste (la calebasse est remplacée par la batterie) et une section de cuivres.
Evoluant donc avec souplesse au gré d'une modernité métissée, Ba Cissoko, qui se dit «fils de la tradition, s'inscrit tout en s'enracinant dans la culture ancestrale où il puise l'essence même de sa trame musicale, colorée et éclectique : il offre des compositions de musique mandingue qui, rappelons-le, se mêlent naturellement à des parcelles de reggae, rock, salsa et afrobeat, non sans groove et funky. En d'autres termes, proposant une façon de jouer qui lui est personnelle, Ba Cissoko ne solde pas sa culture, il lui confère une dimension universelle.
Sa musique se veut alors une aventure sonore où se mêlent et se multiplient délicieusement les humeurs et les styles.
A noter enfin que cette soirée entre dans le cadre de la 5e édition du Festival international de musique diwan qui prend fin aujourd'hui.


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