Bilan «19 agences de tourisme et de voyages ont été fermées depuis le 1er janvier à ce jour, dont trois depuis deux jours seulement», a affirmé M. Hadded, directeur du tourisme de la wilaya d?Alger. Les décisions de fermeture ont notamment trait à «la création d?une agence et d?une succursale sans autorisation et au départ non annoncé du directeur technique (agent)», a précisé M. Hadded. L?une des agences a été définitivement fermée, le commerce initial a été fermé, car elle fonctionnait sous un autre libellé. Il s?agit d?une agence étrangère, qui vendait des produits touristiques au profit de son pays. «Une plainte a été, d?ailleurs, déposée auprès de la cour d?Alger», a ajouté le DTA. «On a également procédé à la fermeture provisoire de certaines agences pour des contrats d?assurance dépassés ou juste une assurance civile, ou encore pour défaut de documentation administrative, jusqu?à régularisation. Nous essayons de gérer cela, nous considérons que c?est une période de transition. A ce sujet, la loi accorde une année de transition pour se conformer. Il y a la nouvelle loi 90-06 du 4 avril 1999 qui est venue mettre de l?ordre dans la situation qui a prévalu jusque-là.» Notre interlocuteur poursuit que la DTA intervient à la 2e étape de l?étude du dossier pour l?obtention d?une licence de tourisme. Interrogé sur le rôle que joue la Direction du tourisme d?Alger (DTA) dans le contrôle et la prise en charge des infractions afin d?éviter les arnaques, M. Hadded a indiqué que sa direction effectue des inspections 4 ou 5 fois par an. Il faut savoir qu?il existe «environ 200 agences de tourisme et de voyages à Alger», a noté M. Hadded. «Ces inspections sont opérées en fonction de la géographie et de la chronologie, à défaut d?alerte», a-t-il regretté. D?ailleurs, «la DTA réfléchit sur l?opportunité d?un réseau d?information et un numéro vert pour recueillir les plaintes des clients afin de préserver leur anonymat». Il a relevé que «les victimes de l?arnaque ne se rapprochent jamais de la DTA pour dénoncer». Il faudra que «le client exige la copie de son contrat de voyage». A propos d?arnaque, «la plus en vogue, constate M. Hadded, est le time cheare. On fait des publicités pour l?achat, par exemple, de 25 semaines sur 25 ans dans un pays X. Une circulaire a été adressée, dans ce sens, aux agences de voyages pour les avertir.»