Course Cette commune côtière s'est attelée, ces deux dernières années, à combler des retards considérables dans le domaine du développement local. Cette localité est considérée comme l'une des plus démunies des 53 que compte la wilaya et ce, en dépit de ses multiples atouts touristiques, agricoles et commerciaux. S'étendant sur une superficie de 86 km2 avec une population de 55 596 habitants en 1998, cette commune compte deux agglomérations principales : Arbouz (chef-lieu) et Boukanoune, ainsi que sept douars, dont ceux de Bider (sur le littoral), Sbabna et El-Harrach. Le relief accidenté de M'sirda Fouaga et le caractère épars de ses douars ont rendu encore plus difficile, selon le président de l'APC, «l'exécution des actions de développement dont elle a bénéficié entre 2002 et 2003». Ces dernières ont concerné, en premier lieu, le secteur de l'hydraulique où un grand déficit était enregistré. Six forages ont été réalisés à Oued Kiss pour l'alimentation du chef-lieu en eau potable, a-t-il souligné. Il ne manque plus que le raccordement électrique par les services de la Sonelgaz pour la mise en service de ce projet, précise-t-on, en signalant qu'un montant de 1,85 million de dinars a été nécessaire pour mener à terme cette action. Les problèmes d'alimentation en eau potable des 3 000 habitants de Arbouz, qui sont alimentés actuellement tous les dix jours à partir de la conduite de Maghnia, seront «définitivement résolus», estime-t-on. Une autre opération sectorielle concerne la réalisation d'un forage de prospection à Lahouarène, dont les premiers essais ont donné un débit de 181 l/sec, de quatre autres forages à Oued Kiss, près de Boukanoune, pour l'irrigation de 465 hectares de terres agricoles longeant ce cours d'eau qui n'irrigue actuellement qu'une superficie de 124 ha. Le secteur de l'éducation a bénéficié, quant à lui, d'un projet d'installation du chauffage central à l'école Tabout-Mohamed de Arbouz, une zone de montagne réputée pour son froid rigoureux en hiver. Cependant, précise-t-on, les travaux n'ont pas encore démarré en dépit de la désignation de l'entreprise. En revanche, une opération similaire dont a bénéficié le CEM Zeriahène-Abdelmoumène du chef-lieu de commune, enregistre un taux d'avancement de 75%. «Mais, là encore, le chantier est à l'arrêt», regrette-t-on, avant de signaler la réalisation d'une salle polyvalente à Boukanoune, en attente d?équipements pour être mise à la disposition des nombreux jeunes de ce village.