Résumé de la 398e - Landru est arrêté au domicile parisien qu'il occupe avec sa maîtresse. Il nie avoir un rapport avec les disparitions de femmes. L'inspecteur Belin, qui sait que Landru ment, ne veut pas désarmer. — Montrez-moi vos papiers d'identité ! Landru sourit. — Je les ai perdus... — Eh bien dites-nous dans quelle commune vous êtes né, nous les demanderons à la mairie ! — Impossible ! La mairie a brûlé au cours d'un bombardement allemand... Toutes les archives ont disparu ! Il ajoute. — Je m'appelle Lucien Guillet... Pourquoi refusez-vous de me croire ? — Je veux être franc avec vous, des dames vous reconnaissent avoir emmené leurs parentes pour les épouser, depuis elles ont disparu... — C'est cette Buisson et cette Collomb dont vous me parlez ? — Oui... — Je répète que je ne les connais pas ! — Je reviens à la villa de Gambais... — Je n'ai jamais séjourné dans cette ville ! — Et pourtant on vous y a aperçu... — C'est impossible ! — J'y ai moi-même enquêté... J'ai interrogé des habitants du voisinage et on m'a dit qu'on a souvent aperçu un homme, petit de taille, barbu et chauve, qui arrive à chaque fois avec une femme... toujours différente ! — Vous me confondez avec quelqu'un d'autre ! — On m'a dit que vous teniez toujours vos volets fermés... et que vous faisiez du feu, même en plein été ! — ça ne peut être moi ! Les policiers, qui accompagnent l'inspecteur et qui ont entrepris la fouille de l'appartement reviennent avec un calepin. — Ce bloc vous appartient. Landru bredouille. — Non... — Il est pourtant dans vos affaires... — Il a dû appartenir au locataire précédent ! L'inspecteur ouvre le calepin. — Tiens, tiens... Je vois bien ici le nom de madame Buisson et de Madame Collomb... Et vous prétendiez ne pas les connaître ! Landru continue à nier. — Je ne les connais... — Et ces chiffres... Des dépenses... Et que signifient ces mentions : deux allers, un retour simple ? — Je ne veux pas répondre ! (à suivre...)