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Histoires vraies
Le voyant bleu (3e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 05 - 2004

Résumé de la 2e partie Le commandant se dit que c?est la fin. Avec ses 116 passagers et son équipage immobilisé, le Boeing est réduit à l?état de feuille morte au milieu de la tempête.
«On va se désintégrer.» C?est la dernière pensée du commandant, au moment où il se sent propulsé une nouvelle fois. D?un seul coup, le Boeing vient de cesser de tomber en feuille morte. Cette fois, il pique verticalement, comme un obus. Le hurlement des réacteurs devient insoutenable. Toute la cabine se met à trembler. L?avion approche de la vitesse du son.
Mais pour Waldo Lynch, qui est parvenu, en rampant, jusqu?à la cabine de pilotage, l?espoir revient d?un seul coup. C?est maintenant une question de secondes, mais il y a de nouveau une chance !
D?abord, l?appareil ne tombant plus ni à l?envers ni en spirale, mais cette fois en piqué vertical, le commandant Lynch n?est plus plaqué au plancher. Paradoxalement, la composante de pesanteur lui permet soudain, bien qu?elle tende à le faire remonter vers la queue de l?appareil, de mieux ramper vers le poste de pilotage. Il y parvient dans un ultime effort.
Au dernier moment, il se sent aidé, tiré à l?intérieur du cockpit. Ce sont Georges Sinski, l?officier mécanicien, et John Laird, le navigateur, qui l?attirent furieusement à eux ! Voici pourquoi le commandant Lynch entrevoit le salut : parce que justement, s?il y avait une chance de redresser le Boeing, il fallait d?abord qu?il cessât de tomber en «spirale-dos» pour se mettre en piqué vertical. C?est ce qui vient de se produire, enfin. Le commandant ne comprend pas par quel miracle, mais ce n?est pas le moment de chercher des explications. Il parvient à agripper le dossier de son siège de pilote, puis à se «hisser vers le bas» jusqu?aux commandes, ses deux compagnons l?aidant à lutter, de toutes leurs forces, contre le phénomène d?apesanteur.
Enfin, il saisit le manche. Malgré la nuit et la tempête, il a la vision perpendiculaire de l?Atlantique Nord en furie. Il évalue la distance à deux mille, deux mille cinq mètres au plus. Mais pendant la seule seconde où il a réalisé cela, l?appareil a déjà plongé de plus de trois cents mètres ! La vitesse atteint Mach 0,98. Une sonnerie d?alarme se déclenche aussitôt après, annonçant que le mur du son est passé : 340 mètres/seconde en piqué vertical !
Tout en s?efforçant de redresser l?appareil, le commandant Lynch aperçoit le copilote Sam Peters plaqué sur son siège, apparemment sans connaissance. Il hurle aux deux autres : «Aidez-moi !» Les trois hommes s?agrippent ensemble aux commandes, comme des forcenés. Le mécanicien et le navigant n?ont pas besoin qu?on leur explique : ils savent qu?il faut d?abord réduire la vitesse du piqué en tirant à fond la manette des gaz. Ensuite seulement, il leur faudra s?arc-bouter sur le manche, pour essayer de redresser les cent vingt tonnes du quadriréacteur. Mais en piqué vertical à la vitesse du son, l?apesanteur agit comme un aimant qui repousse les trois hommes vers la cabine des passagers? Unissant désespérément leurs efforts, ils parviennent cependant à réduire les gaz. Mais ils ont beau unir leurs forces, ils ne peuvent tirer le manche? Et la surface de la mer déchaînée monte à la rencontre du cockpit ! (à suivre...)


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