Résumé de la 2e partie - En chemin, Ivan-tsarévitch rencontre un loup qui se propose de le conduire à l'endroit où niche l'oiseau de feu... Devant un grand mur blanc le loup s'arrêta et dit : — Escalade ce mur. Derrière il y a un jardin, dans ce jardin une cage d'or, dans la cage l'oiseau de feu. La garde dort. Prends l'oiseau mais ne touche pas à la cage, sinon un malheur t'arrivera ! Ivan-tsarévitch se glissa dans le jardin et voit l'oiseau de feu dans sa cage. Il prit l'oiseau et allait partir quand il se dit : «Comment emporter l'oiseau sans cage ? Je ne peux pas le mettre dans ma poche, quand même ! Et puis la cage est belle, tout ornée de pierreries...» II oublia ce que le loup avait dit et saisit la cage. Aussitôt ce ne fut que carillons et sonneries : de la cage d'or des fils secrets pendaient, avec grelots et clochettes, crécelles et claquettes. Les gardiens se sont réveillés, d'Ivan-tsarévitch se sont emparés, devant leur tsar Afrone l'ont amené. — Qui es-tu ? cria le tsar très en colère. De quelle terre native, de quel père le fils ? — Je m'appelle Ivan-tsarévitch et le tsar Démian est mon père. Ton oiseau de feu s'est fait coutume de venir grappiller nos pommes d'or. Alors mon père m'a envoyé le chercher, l'attraper. Le tsar Afrone hocha la tête avec reproche : — Ah, Ivan-tsarévitch ! Tu serais venu me trouver honnêtement que je te l'aurais donné, mon oiseau de feu, ou bien je l'aurais échangé contre autre chose. Alors que maintenant le monde entier va savoir qu'Ivan-tsarévitch n'est qu'un voleur !... Enfin, passe pour cette fois. Ecoute, si tu me rends service, je te pardonnerai et te donnerai même l'oiseau de feu. Mais avant, tu vas aller par-delà vingt-neuf terres, dans le trentième royaume, chez le tsar Koussman et me ramener son cheval à la crinière d'or. Ivan-tsarévitch, tout penaud, alla retrouver le loup gris et lui dit ses malheurs. Le loup n'était pas content ! — Pourquoi ne m'as-tu pas écouté, tsarévitch ? Pourquoi as-tu pris la cage ? Je t'avais pourtant dit de ne pas y toucher. — Pardonne-moi, s'il te plaît ! Je suis en faute, c'est vrai. — Bon, bon, n'en parlons plus ! Monte sur mon dos et cramponne-toi bien. On va aller chez le tsar Koussman. Ivan-tsarévitch monta sur le dos du loup qui partit comme le vent. Le loup gris court, d'un bond passe les monts, d'une foulée franchit les vallées, des pattes dévorent l'espace, de la queue efface la trace. En peu de temps ils arrivèrent chez le tsar Koussman, devant ses écuries de pierre blanche. (A suivre...)