Résumé de la 4e partie - Fettouma n'arrivant pas à donner un enfant à son mari, sa belle-mère veut lui donner une coépouse. Fettouma sent, depuis quelques jours, que sa belle-mère veut lui parler... Elle hésite, mais ce qu'elle doit lui dire doit avoir une grande importance. Peut-être que c'est encore en rapport avec sa stérilité... Peut-être qu'elle va lui demander de reprendre les séances auprès du taleb... Un matin, elle attend que Arezki parte au travail. — Viens, lui dit-elle, j'ai besoin de te parler ! Elle l'emmène dans sa chambre et elles s'y enferment. — Comme ça, dit-elle, personne ne nous entendra ! Surtout tes belles-sœurs... La jeune femme est inquiète. — Qu'est-ce qu'il y a ? — J'en ai parlé avec Arezki et ton beau-père... La jeune femme, craignant qu'on lui cherche querelle, tente de se défendre. — Je n'ai rien fait ! — Je sais que tu n'as rien fait... C'est d'ailleurs quelque chose qui te dépasse et qui nous dépasse tous... — Je ne comprends pas ! Dahbia soupire. — C'est à propos de ta stérilité... La jeune femme, comme prise en faute, baisse les yeux. — Ce n'est pas ma faute... Le médecin dit que je n'ai rien... — Les médecins ne savent pas soigner ce mal... — Alors que faire ? Elle lève un regard désespéré vers sa belle-mère. — Alors, à qui se confier ? Retourner chez le taleb ? Dahbia secoue la tête. — Ces talebs ne cherchent que l'argent... — Alors que faire ? Dahbia hésite. — Tu sais bien ce que l'on fait dans ce genre de chose... La jeune femme s'effraye. — Vous me répudiez ? — Non, non, nous tenons tous à toi, à commencer par ton mari ! Elle regarde sa belle-mère. — Si vous ne me répudiez pas, qu'avez-vous l'intention de faire ? — Je pense prendre une seconde épouse pour mon fils ! Fettouma est comme abasourdie. — Tu penses... — Oui, cela se fait... Quand une épouse est stérile, on en prend une seconde... Elle donne alors au mari les enfants que la première ne lui a pas donnés. Un homme ne peut mourir sans laisser de postérité derrière lui ! (A suivre...)