En instituant le khol'a, le législateur s'est basé sur certains percepts de notre religion. Le khol'a, un fait nouveau en Algérie, est une procédure moins compliquée en comparaison avec le divorce à la demande de l'épouse «tatliq», autre moyen dont dispose la femme pour réclamer la séparation. Cette dernière procédure souvent trop compliquée décourageait plus d'une qui voulait recouvrer sa liberté, car dans ce cas, c'est la femme qui demande le divorce sans rien payer et en préservant tous ses droits. Dans le khol'a, c'est elle qui fait la demande de divorce qui lui est accordé, en contrepartie elle abandonne tous ses droits. Ce que beaucoup de femmes n'hésitent pas à faire.