Résumé de la 10e partie - Arezki s'est remarié. Sa mère, comme toute la famille, attend avec impatience, que sa femme tombe enceinte. A quelque temps de là, des visiteuses viennent demander la main de Fettouma. — C'est pour notre frère, il vient de perdre sa femme et il a quatre enfants. La jeune femme refuse. — C'est encore un jeune homme, plaide l'une de ses sœurs. Il a presque l'âge du mari que tu viens de quitter ! Yamina interroge. — Vous savez pourquoi elle est revenue ? — Oui, dit la sœur, elle est stérile ! Yamina soupire. — En réalité, sa belle-famille dit qu'elle est stérile, mais le médecin qui l'a vue a dit qu'elle n'a absolument rien ! La sœur sourit. — Nous, ce qui nous intéresse, c'est justement qu'elle soit stérile... — Ah, bon, dit Yamina. — Oui, notre frère ne veut plus d'enfant. Il a quatre garçons, ça lui suffit ! — Alors, puisque c'est comme ça... — Il faut que ta fille accepte ! Et puis, elle aura sa maison, nos parents sont morts depuis longtemps. Le parti est vraiment beau, mais Fettouma, qui tient encore à Arezki, refuse. Mais sa mère parvient à la faire fléchir. Elle ne trouvera pas mieux ! La demande est acceptée et Fettouma se marie. Son nouveau foyer est agréable. Elle vit, en effet, seule et son mari et ses beaux-fils sont très gentils avec elle. Arezki l'apprend et en parle à sa mère. — Fettouma s'est mariée ! — C'est tout à fait naturel, dit Dahbia, tu t'es marié avant elle ! — J'aurais aimé qu'elle ne le fasse pas aussi vite ! — Tu tiens à elle, n'est-ce pas ? Il faut l'oublier. Là où elle est partie, elle n'a pas besoin d'enfants. Son mari en a quatre ! Cependant, Fettouma, dès le premier mois de son mariage, a la surprise de ne pas avoir son cycle menstruel. — Que se passe-t-il ? demande-t-elle, je suis malade ? Elle en parle à son mari qui l'emmène chez le médecin. — Vous êtes enceinte, madame ! — Quoi ! s'écrie-t-elle. — Oui, enceinte. — Il va falloir vous examiner au cours des mois suivants. La jeune femme ne tient pas en place. Elle va aussitôt chez sa mère et lui apprend la nouvelle. — Je savais que tu n'étais pas stérile ! (A suivre...)