Rendez-vous - Les premières rencontres du cinéma français ont débuté, hier, à la Cinémathèque algérienne. Organisé en partenariat avec la Cinémathèque algérienne et l'Institut français d'Alger, ce rendez-vous avec les cinéphiles qui se poursuivra jusqu'au 25 octobre, présentera un panel de films de la nouvelle génération. Neuf films de réalisateurs de la nouvelle création française, à l'instar de Noémie Lvosky (lauréate de plusieurs distinctions internationales) ou de Maîwenn (prix du jury au Festival de Cannes 2011), seront présentés. Outre les projections, cette manifestation prévoit un volet consacré à la formation à la critique cinématographique. Un master-class animé par Jean-Michel Fredon, ancien rédacteur en chef de la revue de référence Les Cahiers du cinéma et une table ronde avec d'autres critiques français, y sont également prévus. Outre les projections-débats avec les réalisateurs, un cycle sera consacré au cinéaste français Alain Resnais, avec la projection de cinq de ses films, dont Hiroshima mon amour et Les statues meurent aussi. Les 28 et 29 octobre, les rencontres du cinéma français se déplaceront respectivement à Oran et Tlemcen avec la projection de quatre films dans chaque ville. Les rencontres du cinéma français inaugurent un cycle de rencontres consacrées à différents pays dont l'Espagne, l'Italie et l'Iran et prévues avant la fin de l'année en cours, selon Lyes Semiane, le nouveau directeur de la Cinémathèque d'Alger. Ce dernier a, en outre, expliqué, lors d'un point de presse, que «ce projet a été initié au mois de juin 2012, après plusieurs séances de travail. Ces rencontres proposent au public algérien un regard sur les films de la nouvelle création cinématographique française, en présence de leurs réalisateurs. C'est une première et un rendez-vous de choix que proposent la Cinémathèque algérienne et l'Institut français d'Algérie». De son côté, Ahmed Bedjaoui, consultant sur ce projet, a, pour sa part, estimé que «le souci était de montrer un cinéma qu'on n'a pas l'habitude de voir, un cinéma dynamique. Ce sont des jeunes qui apportent un regard jeune sur le cinéma français. Ce que l'on peut remarquer, c'est que c'est un cinéma innovateur, un cinéma nouveau avec de fortes personnalités». S'exprimant sur la programmation, Thierry Perret, l'attaché culturel et audiovisuel de l'ambassade de France à Alger, a déclaré : «Dans cette programmation, il y a deux axes qui nous semblaient complémentaires. D'abord, la nouvelle vague du cinéma français. Il nous a semblé intéressant de mettre en avant cette filmographie moins connue du grand public, qui est en train de monter et qui est appréciée par la critique. Il y a aussi un axe patrimoine avec le cycle Alain Resnais». - Les premières rencontres du cinéma français sont organisées en effet sous le signe de la nouvelle création cinématographique française. «Fraîcheur, créativité, audace : nous sommes heureux de mettre à la disposition du public algérien une sélection de films récents, marqués à la fois par l'effervescence d'une époque, par les interrogations que suscitent les tiraillements de la société, mais aussi par l'exigence esthétique et le goût de l'expérimentation qui sont ceux de nombreux cinéastes français d'aujourd'hui.» L'objectif, selon les organisateurs, consiste à «favoriser de véritables échanges entre professionnels français et algériens autour de la filmographie retenue, cela grâce à la présence de réalisateurs et de professionnels venus présenter et commenter les films projetés». «Il faut noter qu'une séance spéciale est dédiée à la chaîne TV5 Monde qui présentera en avant-première un film de sa programmation 2012-2013», a-t-on indiqué.